[Série été] 5 articles à relire sur le contexte économique national
Tout au long de l'été, la rédaction vous propose une sélection d'articles parus depuis janvier 2025. Redécouvrez les cinq articles les plus lus sur les conséquences du contexte économique naitonal en dent de scie depuis janver 2025.
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1-Budget 2025 : pistes du gouvernement et impacts pour les entreprises
Pour la première fois, à la suite de l'adoption de la motion de censure par l'Assemblée nationale le 4 décembre 2024 et la démission du Premier ministre Michel Barnier le lendemain, le projet de loi de finances pour 2025 n'a pas pu être examiné et adopté dans des délais habituels. Les nouveaux ministres du gouvernement Bayrou, Eric Lombard à l'Economie et aux Finances et Amélie de Montchalin aux Comptes publics poursuivent leurs consultations avec les forces politiques et plusieurs mesures fiscales et budgétaires issues du précédent gouvernement sont remises sur la table. Parmi les pistes, de nouvelles charges et taxes pour les entreprises, avec un taux d'impôt effectif qui pourrait dépasser temporairement les 35 % pour les plus grands groupes, soit une surtaxe de 20,6 % pour les entreprises réalisant plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires.
2- Budget 2025 adopté : les principales mesures impactant les entreprises
Le projet de loi de finances (PLF) a été définitivement adopté au Sénat le 6 février, après plus de trois mois de retard. Le budget 2025 entériné prévoit une augmentation significative des prélèvements sur les entreprises, totalisant 12,3 milliards d'euros. Entre nouvelles taxes, contributions exceptionnelles et ajustements fiscaux, les entreprises de toute taille vont être mises à contribution pour participer à la réduction du déficit public. Entre autres, les groupes de moins de 3 milliards d'euros de CA, le taux atteint 20,6 %. Au-delà de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le taux grimpe à 41,2 %.
3- Dominique Chargé (CPME) « Les réformes engagées doivent être ciblées et exclure toute hausse de la fiscalité »
Annonces du président Trump, soubresauts géopolitiques, budget 2026, déploiement de la facturation électronique, les PME font face à une avalanche d'incertitudes. La rédaction s'est entenue avec Dominique Chargé, vice-président en charge des affaires économiques de la CPME pour mieux comprendre comment anticiper et naviguer dans ce contexte imprévisible. Il revient sur les conséquences de la dette publique qui pourrait atteindre environ 120 % du PIB d'ici à 2027. Une situation qui engendre un manque de lisibilité budgétaire et fiscale, selon lui. Cette opacité complique la planification stratégique des entreprises qui se retrouvent à élaborer leurs budgets sans avoir de cadre clair au niveau national, notamment en ce qui concerne l'évolution de la fiscalité. Cela contribue directement aux décisions de report, voire d'annulation, des investissements.
4- Budget 2026 : ce qu'il faut retenir pour les entreprises
Le Premier ministre François Bayrou a présenté ce mardi 15 juillet 2025 la feuille de route budgétaire de l'année 2026. L'objectif principal est de réaliser 43,8 milliards d'euros d'économies exactement afin de ramener le déficit à 4,6 % du PIB, contre 5,8 % en 2024. Un plan qui « demandera un effort à tous les Français », et vise à reprendre le contrôle des finances publiques après une hausse des dépenses et des recettes fiscales inférieures aux attentes en 2024. Parmi les annonces qui ont retenu l'attention : suppression de deux jours féroés et monétisation de la cinquième semaine de congés payés.
5- Monétiser la 5e semaine de congés payés, quel impact côté employeur ?
Parmi les mesures avancées par le gouvernement pour établir un budget 2026, la possibilité de monétiser une semaine de congés payés pour inciter à travailler davantage. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet en a précisé les contours. « C'est une proposition qui est faite aux partenaires sociaux (...). S'ils veulent l'écarter, ils l'écartent, s'ils veulent négocier, ils négocient », a-t-elle assuré sur RTL. En effet, « C'est un texte qui est à l'appréciation des partenaires sociaux puisqu'ils doivent commencer les négociations à partir du 1er août ». Ce principe existe déjà, et est « comparable à celui du rachat des RTT », assure-t-elle, défendant un « droit supplémentaire qui vise à la fois à plus de travail et à plus de pouvoir d'achat, dans lequel certains pourraient trouver leur compte ».
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