La production, priorité des futurs investissements des ETI
Et si, en ces périodes un peu sombres, l'espoir venait des entreprises de taille intermédiaire (ETI) ? La deuxième édition du Baromètre sur la compétitivité des ETI, publié par Amundi, ASMEP-ETI et OptionFinance, révèle que les ETI sont relativement confiantes en leur avenir. Réalisée par Aloa Consulting auprès d'une échantillon représentatif de 303 ETI - les personnes interrogées étant en majorité des Daf -, cette étude s'est intéressé à plusieurs sujets qui intéressent les ETI : leur compétitivité mais aussi les aspects administratifs et fiscaux, les priorités d'investissement, les besoins de financement ou encore les outils de motivation salariale.
Productivité et réduction des coûts
71% des dirigeants d'ETI interrogés estiment que la compétitivité de leur entreprise s'est améliorée au cours des 12 derniers mois.
Une compétitivité due à une amélioration de la productivité (67%), une réduction des coûts (58%) mais aussi une amélioration de la demande (58%).
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Un avenir qui repose sur la production
85% des ETI sont confiantes en l'avenir de leur activité pour les 12 prochains mois. Un avenir qui repose sur la production (qui est la priorité des futurs investissements pour 54% des ETI) mais aussi sur le R&D (49%) et marketing et la communication (48%).
L'investissement en R&D est influencé par le crédit d'impôt recherche pour 40% des ETI.
Financer ces investissements ne représente pas un problème pour 80% des entreprises interrogées. Un financement qui passe par l'autofinancement (87%) et par l'endettement (81%).
Associer les collaborateurs
Pas d'avenir sans les collaborateurs : c'est également un des grands enseignements de cette étude puisque 100% des ETI interrogées souhaitent mettre en place des outils à destination des salariés dans les 12 prochains mois. Parmi lesquels la formation (37%) mais aussi les primes intéressements ou encore l'épargne salariale.
La baisse de la fiscalité jugée prioritaire
Si l'avenir semble radieux du point de vue des ETI, restent cependant quelques points noirs. Et en premier lieu la pression fiscale : pour 70% des dirigeants interrogés, le poids de la fiscalité s'est alourdi au cours des 12 derniers mois. 62% des ETI continuent à réclamer la baisse de la fiscalité dans l'objectif d'améliorer leur compétitivité. Cela reste la mesure qu'elles souhaiteraient voir adopter en priorité par le gouvernement.
53% des entreprises interrogées jugent également prioritaire de simplifier les procédures administratives. L'étude révèle par ailleurs que 80% des ETI ont le sentiment d'un allongement du temps passé à régler des questions administratives et fiscales. Parmi les mesures réclamées en priorité : appliquer un principe de non-rétroactivité fiscale pour les entreprises (47%) et généraliser l'accord tacite de l'administration encas de non réponse (37%).
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