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Gestion des talents : trois conseils pour réussir son onboarding

Pour faciliter l'intégration des nouveaux salariés dans une entreprise et limiter le turnover, l'onboarding représente un outil RH clé. Zoom sur trois conseils pour réussir au mieux cette étape.

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Gestion des talents : trois conseils pour réussir son onboarding

Alors que la guerre des talents fait rage sur le marché du travail, les entreprises doivent redoubler d'imagination pour attirer et fidéliser leurs salariés. Et ce, dès leur entrée dans l'entreprise. Pour éviter un turnover trop important durant la période d'essai, il convient de particulièrement soigner l'onboarding, qui correspond à la phase d'accueil et d'intégration d'un nouvel employé au sein d'une entreprise. Thomas Courtois, p-dg de la fintech Nickel, nous délivre trois conseils pour réussir cette étape.

1 - Créer du lien les semaines précédant l'arrivée du collaborateur

Nul besoin d'attendre le premier jour du candidat pour soigner son accueil au sein de l'entreprise. Chez Nickel, l'onboarding commence dès la signature de la promesse d'embauche, durant les semaines précédant l'arrivée du futur collaborateur. "Nous envoyons à nos futurs arrivants des newsletters où nous leur présentons l'entreprise, nos résultats, la vie dans nos bureaux, etc. L'objectif est qu'ils commencent à s'approprier leur future vie professionnelle", explique Thomas Courtois. L'idée des newsletters à destination des futurs arrivants a émergé durant la période de confinement liée au Covid puisque Nickel ne pouvait pas accueillir les jeunes embauchés sur site. La fintech a cherché un moyen pour les faire adhérer à la culture de l'entreprise, à distance. "Nous proposons aussi au futur collaborateur un déjeuner ou un apéro avec son équipe afin qu'il puisse apprendre à connaître ses futurs collègues dans un cadre informel et convivial", indique Thomas Courtois. Le futur embauché est également présenté sur l'intranet de l'entreprise.

2 - Bien préparer le premier jour du salarié

Le premier jour d'un nouveau collaborateur est une étape primordiale, qu'il convient de préparer en amont. En premier lieu, il faut s'assurer que le matériel est prêt et que les habilitations ont été créées. Chez Nickel, le nouvel arrivant est accueilli avec un café puis un premier point avec les RH et les offices managers. S'en suit une visite des locaux et la présentation des équipes. Un déjeuner d'équipe est aussi programmé ainsi que la présentation de son agenda et des dates clés de son intégration.

3 - Un suivi régulier durant les premiers mois

L'onboarding ne se limite pas qu'au premier jour du candidat. Il est important d'accompagner le nouvel embauché durant les premières semaines et mois de son intégration. "Quelques semaines après l'embauche, nous organisons une matinée de promotion durant laquelle je présente à tous les nouveaux arrivants l'histoire de Nickel et nous apprenons à nous connaître", explique Thomas Courtois. Trois mois après l'embauche, Nickel réalise également un rapport d'étonnement afin de recueillir l'avis et les impressions du nouveau collaborateur sur l'entreprise. A la fin de la période d'essai, chaque salarié reçoit aussi un mug Nickel personnalisé par l'équipe. "Ce processus d'onboarding contribue à mettre rapidement à l'aise nos nouveaux embauchés et a très vite les intégrer dans la culture de l'entreprise. Cela permet de créer une identité d'entreprise forte et un climat social sain", souligne le p-dg de Nickel.

Soigner l'offboarding

Si l'onboarding est une étape RH importante, l'offboarding, qui représente l'étape finale dans la carrière d'un collaborateur qui décide de quitter l'entreprise, n'est pas à prendre à la légère. Partir en bons termes aura moins d'impact sur la marque employeur puisque l'ancien collaborateur pourra parler de façon positive de l'entreprise à l'extérieur. Par ailleurs, le fait de garder des liens peut permettre de préparer une réintégration éventuelle, un enjeu de taille dans le contexte de pénurie des talents. A titre d'exemple, Nickel a créé une communauté d'alumni. "Nous tenons à faire vivre cette communauté car sommes toujours très contents de revoir nos anciens collègues. En outre, ils peuvent recommander notre entreprise ou même revenir chez nous grâce à ces bonnes relations que nous maintenons", informe Thomas Courtois.


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