Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 06 janvier 2020)
Transmission d'entreprise : laissez les sentiments en dehors des négociations !
Au-delà des aspects financiers et stratégiques, la transmission d'une entreprise est avant tout une histoire d'Hommes. Cela implique son lot de sentiments, qu'il convient de traiter en aval des négociations afin de faciliter la cession. En parallèle de la détermination de la valeur financière des actifs, d'autres facteurs rentrent en compte dans l'évaluation de la société. " La qualité de l'équipe, ses compétences, sa capacité d'adaptation au changement, son engagement sont des éléments clefs, autant que la considération du marché au sens large. Quatre éléments peuvent à coup sûr faire échouer une transmission : le manque de connivence stratégique entre vendeur et acheteur, l'écart de prix, les discussions autour des garanties et enfin le contexte familial. Quatre éléments à anticiper dans un process de transmission. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Entreprises familiales : ouvrir son capital... ou pas
Les entreprises familiales non cotées sont en général hostiles à l'arrivée d'investisseurs extérieurs. Les enjeux sont à la fois économiques et financiers, socio-psychologiques et de gouvernance. L'ouverture du capital permet de limiter les phénomènes négatifs générateurs de conflits et/ou de coûts d'agence tels que l'enracinement des dirigeants, le népotisme, l'altruisme, et la captation des postes stratégiques. En effet, la présence d'un tiers oblige à plus de rigueur dans la définition des objectifs. C'est une opportunité d'amélioration de la gouvernance et de séparation des deux sphères (entreprise et famille). Qui plus est la dilution de la participation familiale dans le capital de l'entreprise n'est pas systématiquement synonyme de perte du contrôle. >> Lire l'article complet sur le suite Les Echos
Gouvernance : entrez dans l'ère de la raison d'être
La raison d'être nouvelle génération est une véritable révolution culturelle. La construction de la raison d'être s'articule dorénavant autour de deux axes fondamentaux : l'intérêt de l'actionnaire et l'intérêt du bien commun. Elle est le résultat d'une vocation business et d'une innovation sociétale. La raison d'être remplace désormais la vision stratégique de l'entreprise. Les dirigeants d'entreprise sont soumis à une pression sociale, sociétale et humaine sans précédent. Les investisseurs, les fournisseurs, les clients, les hauts potentiels, l'ensemble des collaborateurs, et notamment les nouvelles générations, attendent de l'entreprise qu'elle exprime une raison d'être ancrée sur de nouveaux engagements placés au coeur de la gouvernance. Une croissance durable dépend du rôle et de la place de l'entreprise dans la cité. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France
Climat : une facture de 55 milliards d'euros pour les entreprises françaises
Le renforcement, plus que probable, des réglementations destinées à lutter contre le changement climatique va contraindre le secteur industriel mondial à débourser près de 2.500 milliards de dollars au cours des dix prochaines années, selon les projections de l'assureur-crédit Euler Hermès. En France ? Une nouvelle vague de réglementations pourrait coûter 55 milliards d'euros au cours des dix prochaines années, selon les estimations de l'assureur-crédit. En pratique, il faut s'attendre à une baisse de marges brutes relatives à la hausse du coût des émissions, à un recul du bénéfice opérationnel découlant des efforts de R&D nécessaires pour se mettre au niveau des nouvelles réglementations, mais aussi à d'éventuelles baisses de solvabilité et donc un accroissement du risque d'impayés à l'échelle mondiale. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
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Brexit : la saison 2 du divorce va enfin pouvoir débuter
Le 9 janvier 2020, le Parlement britannique a voté l'accord de divorce conclu avec Bruxelles cet automne. Une étape cruciale pour sortir de l'UE le 31 janvier. Et après ? Tout restera à faire pour négocier nos futures relations. Le divorce est acté. Mais encore faut-il tricoter dans le détail les futures relations du pays avec l'UE, en matière de commerce, de défense, de sécurité, etc. La tâche est colossale. Il faut renégocier près de 600 accords internationaux ; fixer les normes sanitaires et environnementales à respecter pour continuer de commercer... Nous maintiendrons notre contrôle sur nos zones de pêche et notre système migratoire , a prévenu Boris Johnson, mercredi 8 janvier 2020, en accueillant Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission. Pas si simple : si Londres se montre intraitable, Bruxelles sera tentée de réduire son accès - crucial - au marché commun. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
La Banque mondiale revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour 2020
La Banque mondiale a légèrement réduit mercredi soir ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020 du fait d'un redressement plus tardif qu'attendu des échanges commerciaux et des investissements malgré un apaisement des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. Dans son étude la plus récente sur les prévisions économiques mondiales, la Banque mondiale réduit de 0,2 point de pourcentage ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020, désormais de 2,4% (2019) et 2,5% (2020). >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
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