Les paiements internationaux : le nouvel eldorado des directeurs financiers
Avec plus de 400 salariés, et une présence dans 10 pays, iBanFirst s'est imposée, depuis sa création en 2016, comme alternative pour les paiements internationaux. Or, ce secteur connait un étonnant engouement parmi la communauté des directeurs financiers. Explications avec Pierre-Antoine Dusoulier, PDG et fondateur d'IBanFirst.
Votre coeur de cible se compose des entreprises PME et TPE qui effectuent des paiements à l'international. Comment évaluez-vous le climat des affaires ?
Nous constatons une bascule assez massive du marché : pour les paiements internationaux des entreprises, les banques ne sont plus le réflexe. Cette évolution se lit dans la croissance de notre chiffre d'affaires : plus de 50% chaque année. Derrière ce chiffre, il y a une révolution silencieuse opérée par les directeurs financiers.
Ils sont désormais engagés dans un travail constant pour améliorer la performance et la rentabilité au sein de leur entreprise... comme au sein de leur département. Plus aucun secteur n'échappe à cette tendance : entreprises multi-filiales, grossistes, mais aussi secteurs du tourisme, automobile, tech, agriculture, énergie, services financiers...
Précisément, quel rôle jouent les paiements internationaux aux yeux des DAF ?
Les nouveaux acteurs du paiement international sont désormais identifiés comme un levier clé pour challenger le statu quo bancaire. Ils permettent aux nouveaux DAF de donner l'exemple sur la performance opérationnelle. Or, c'est précisément ce que nous offrons via des tarifs beaucoup plus transparents et performants ainsi qu'une expérience sans couture.
À quoi va ressembler le nouveau monde du paiement international que vous êtes en train de construire ?
Il existe déjà aujourd'hui. En tant que client, je n'étais pas satisfait de l'offre proposée (nb : Pierre-Antoine est l'ancien fondateur de Saxo banque en Europe de l'Ouest). C'est pour cela que j'ai inventé iBanFirst avec l'appui d'actionnaires de référence (BPI, Xavier Niel, Elaia, Marlin Equity Partners).
Nos clients, les directeurs financiers, CFO de filiales, veulent le meilleur des deux mondes : l'apport de la technologie pour retrouver la maîtrise sur les paiements, mais aussi un accompagnement pour les opérations qui comptent afin d'avoir un bon niveau de sécurité et de couverture.
Nous avons investi dans l'innovation ces dernières années : comptes nominatifs, paiement tracker pour suivre en temps réel ses paiements, mais aussi EBICS, possibilité d'accéder en direct à des produits de couverture, paiements toujours plus intuitifs sur la plate-forme...
Et parce que la tech n'est rien sans l'expertise, nous offrons à tous nos clients et notamment les PME et ETI un accompagnement grâce à 180 experts du marché du change.
Justement, comment vont évoluer les devises et notamment
l'euro/dollar ?
Depuis 2022, nous sommes entrés en zone inconnue. Si l'on se place dans une perspective long terme, nous avons une tendance de fond favorable pour le dollar. La forte croissance américaine et l'inflation qui demeure élevée repoussent l'échéance de baisse des taux. À l'inverse, l'euro doit impérativement relancer sa machine économique, faute de croissance. Au-delà du calendrier de baisse des taux, le contexte géopolitique pèse. Et le billet vert fait toujours office de valeur refuge... Autant dire que l'horizon demeure très incertain. En atteste le nombre de patrons de PME et ETI qui viennent spontanément nous demander des informations via notre site internet.
En savoir plus sur l'expertise iBanFirst.
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