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Fonds de dette privée en France : une baisse des levées et des investissements en 2023

L'association France Invest et le cabinet Deloitte ont récemment publié la 7e édition de leur étude d'activité des fonds de dette privée en France, qui concerne le financement privé des entreprises et des projets d'infrastructure.

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Fonds de dette privée en France : une baisse des levées et des investissements en 2023

Les principaux chiffres à retenir : 9,5 milliards d'euros levés par les fonds gérés en France viendront financer en dette privée des entreprises ou des projets d'infrastructure, soit une baisse de 25 % par rapport à 2022. Par ailleurs, 13,9 milliards (moins 32 % vs 2022) ont été investis dans 418 opérations (moins 11 %), ces données incluant le déploiement des obligations relance.

Dans un contexte économique et géopolitique plus contraint, et après deux années post-covid particulièrement dynamiques, le ralentissement de l'activité des fonds de dette privée en 2023 n'est pas surprenant. Il s'explique par le durcissement des conditions de financement et par une plus grande incertitude économique. Ces deux facteurs ayant entraîné un allongement des durées de réalisation des opérations et une diminution du nombre des deals concrétisés, notamment sur le large cap.

L'adaptation des acteurs aux nouvelles conditions de marché a néanmoins permis une reprise de l'activité et un rebond sur le second semestre. Le marché français demeure très dynamique, permettant à l'Hexagone de se hisser en 2023 à la première place des pays européens en nombre d'opérations, devant le Royaume-Uni.

Zoom sur les critères ESG

Pour la deuxième année consécutive, l'étude France Invest - Deloitte s'est intéressée à la mise en place d'instruments sustainability linked loans (SLL) dans le cadre des opérations de dette privée d'entreprise.

49 % des transactions réalisées en France ont ainsi fait l'objet d'un ou plusieurs indicateurs ESG pouvant conduire à une variation du taux d'intérêt pour l'emprunteur, contre 44 % en 2022. Cette proportion et cette progression confirment la montée en puissance des critères extra-financiers dans les opérations de financement.

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