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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 17 décembre)

Cette semaine dans votre revue de presse, la gouvernance d'entreprise et la performance financière sont étroitement liées, les entreprises japonaises en ont fait les frais, Camaïeu de son côté repart sur de bonnes bases, quant au modèle chinois sur blockchain il est plus inquiétant qu'inspirant!

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 17 décembre)
© lev dolgachov

Camaïeu passe aux mains de ses créanciers

Camaïeu, la première chaîne d'habillement féminin en France, avec un réseau de 654 boutiques et près de 6.000 salariés, a changé de mains. Ses actionnaires historiques, les fonds Polygone, Cinven, Boussard et Gavaudan, Citi, Centerbridge et Barclays, ont dû céder l'enseigne à ses créanciers, des fonds d'investissement, notamment les américains Farallon, Carval et l'européen CVC. Un accord signé entre les différentes parties prévoit de convertir l'intégralité de la dette financière en capital pour permettre de sortir la maison-mère de l'enseigne de la procédure de sauvegarde engagée depuis octobre, Camaïeu n'arrivant pas à se défaire d'une lourde dette hérité du LBO mené par Cinven en 2007. Cette semaine, le tribunal de commerce de Lille a donné son feu vert à l'opération, 100% de la dette de Camaïeu a donc été effacée. L'enseigne va pouvoir relancer son plan stratégique axé sur le développement des ventes en ligne et la rénovation du réseau de boutiques physiques. >> lire l'article complet sur le site Les Echos

Gouvernance d'entreprise et performance financière

La gouvernance des entreprises et leurs performances financières sont étroitement liées. L'exemple des firmes japonaises est particulièrement criant. Alors qu'elles étaient au nombre de 41 dans les 100 plus grandes entreprises mondiales répertoriées par le magazine " Fortune " en 1995, elles n'étaient plus que treize, dix ans plus tard, en 2005 et seulement sept, vingt après, en 2015. Si bien sûr des facteurs démographiques et économiques sont à prendre en compte, les déficiences chronique de la gouvernance d'entreprise ont aussi leur part de responsabilité. L'article de P. Gompers, JL Ishii et A. Metrick de 2003 établit clairement que les entreprises qui attribuent un pouvoir et des droits solides à leurs actionnaires créent davantage de valeur et génèrent des profits plus élevés. La capacité des directeurs financiers à établir une relation saine avec les actionnaires en les informant de façon fiable, exhaustive et régulière est donc essentielle. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Blockchain : faut-il s'inspirer du modèle chinois?

Si la Chine est perçu comme l'un des pays les plus avancés dans le secteur de la blockchain, son modèle ne doit pas servir de référence à la France ni à l'Europe. La stratégie de l'Empire du milieu est radicale : tout miser sur la blockchain privée et centralisée parce que celle-ci doit servir les intérêts et le fonctionnement du pouvoir central. Autrement dit, tout l'inverse de l'idéologie historiquement associée à Bitcoin et à la blockchain qu'est la libre circulation de la monnaie et des actifs, basée sur un réseau pair à pair sans autorité centrale. En effet, la défiance des autorités chinoises est immense envers les cryptomonnaies et interdit les ICO. D'un côté donc, la Banque centrale de Chine (PBoC) fustige les cryptomonnaies décentralisées, mais de l'autre, elle s'emploie à mettre au point sa propre cryptomonnaie nationale. Pis! Les efforts de la Chine ne se limitent pas à ceux de sa banque centrale, ses ambitions vont beaucoup plus loin que les seules activités financières. Elle semble vouloir étudier la " blockchainisation " de tous les secteurs d'activités mais aussi celle des identités des individus en créant des identités virtuelles pour tous les citoyens chinois! >> Lire l'article complet sur le site Usbek & Rica

Le "ghosting", l'abandon de poste du jour au lendemain, se banalise

"Les employés quittent leur employeur de la même manière qu'un mauvais rendez-vous sur Tinder", écrit le Washington Post. Aux Etats-Unis on les appelle les employés fantômes, ces collaborateurs capables de d'abandonner leur poste du jour au lendemain sans prévenir personne. En France, le phénomène du "ghosting" existe aussi même s'il est plus modéré. De fait, un abandon de poste ne sera pas soumis à préavis et l'employé pourra toucher des indemnités chômage, s'il répond aux critères de Pôle Emploi. Cela dit, outre ce phénomène somme toute marginal, sur le marché des cadres le tabou de la démission est en train de tomber. Selon une étude Cadremploi/Ifop 6 cardes sur 10 envisagent de démissionner même si seuls 8% franchiront le pas. Pourtant, toujours selon cette étude, la période "post démission" se passe très bien, et l'herbe était effectivement plus verte ailleurs. Comme quoi! >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro

L'IA va transformer le secteur financier, le superviseur évalue les risques

Evolution technologique ne va pas sans risque. Le superviseur des banques et des assureurs, l'ACPR, publie un rapport et lance une consultation publique sur les usages de l'intelligence artificielle dans la finance. Jugée prometteuse, la technologie pose aussi des risques de discrimination par les algorithmes et accroît les enjeux de cybersécurité. Pour les acteurs du secteur, la maîtrise de l'IA est une priorité stratégique avec 30% des projets de digitalisation conçus autour de l'intelligence émotionnelle. Mais si les applications sont nombreuses elles ont leur pendant en termes de risques. Le premier danger est le risque de biais des algorithmes, qui peuvent amener à des dérives, des exclusions des discriminations. Vient ensuite le risque lié à la sécurité informatique. Mais il ne faudrait pas oublier le danger d'une mauvaise évaluation des risques crédit et bien sûr il faut se prémunir du risque de dépendance des grands fournisseurs de cloud tels que Microsoft, Amazon, Google ou IMB pour ne citer qu'eux. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

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