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Facture électronique : comment transformer les contraintes en opportunités ?

La réforme sur la facture électronique approche. Mais pour les directions financières, l'enjeu dépasse la mise en conformité. À l'occasion de la Matinale DAF, Quadient propose de voir cette obligation réglementaire comme une occasion de repenser leurs process, leurs outils et leur rôle stratégique.

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Facture électronique : comment transformer les contraintes en opportunités ?
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Quadient, acteur historique de la gestion documentaire accompagne aujourd'hui plus de 350 000 clients à travers le monde sur leurs enjeux de digitalisation. L'entreprise a mené un baromètre avec OpinionWay auprès de 350 décideurs financiers en 2025 : si près de 70 % des entreprises envoient déjà des factures sous format digital, il s'agit encore, dans la grande majorité des cas, de simples PDF envoyés par e-mail. Les formats véritablement conformes à la réforme (Factur-X, UBL, CII, EDI) restent en marge, utilisés par à peine 11 % des sondés. « La réforme n'est pas une histoire de format, c'est une refonte complète des processus financiers », prévient Aihedan Dimulati, Global Lead E-Invoicing chez Quadient. Beaucoup d'organisations restent aujourd'hui en retard : 89 % des entreprises n'utilisent aucun format conforme. Et les freins sont bien connus : « On voit encore des systèmes on-premise, des craintes liées aux risques de cyberattaques, une difficulté à mobiliser des ressources internes, et surtout une vraie résistance au changement », détaille François Le Sueur, Ingénieur commercial solutions digitales chez Quadient.

Les vrais gains de la facture électronique

Heureusement, les bénéfices concrets ne tardent pas à apparaître. Une facture papier coûte environ 20 € à traiter, contre 1 à 3 € en dématérialisé. « C'est un gain de temps et d'argent immédiat, notamment pour les services comptables noyés dans les portails clients, les relances et les validations manuelles », souligne François Le Sueur. Autres avantages soulignés par Quadient : simplification des déclarations de TVA, réduction du temps de recouvrement, baisse du risque de fraude, et amélioration de la relation fournisseur. « Ce n'est pas juste un chantier réglementaire. C'est une opportunité pour fluidifier la trésorerie et fiabiliser les données », rappelle-t-il.

Les DAF au coeur de la transformation digitale

Entre la consultation, les validations juridiques et la mise en conformité des bases tiers, les délais s'allongent. Quadient observe une moyenne de 4 à 6 mois pour les factures entrantes, et 2 à 3 mois pour les sortantes. Mais les délais s'allongent, faute de ressources côté intégrateurs et DSI internes. « Plus on attend, moins on aura de choix dans l'accompagnement. Il ne s'agit plus de subir la réforme, mais de s'en emparer pour transformer l'organisation », conclut Aihedan Dimulati. Anticiper, structurer, automatiser : la facture électronique peut devenir le premier levier d'une performance financière durable.

En savoir plus sur l'expertise Quadient.

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