Comment bien choisir votre PDP ?
Lors de la Matinale DAF, Medius a rappelé que le choix d'une PDP ne doit pas se limiter à la conformité. Au-delà de l'obligation réglementaire, l'enjeu est d'optimiser les processus financiers à l'horizon 2026, avec une vision globale et pérenne.

Le socle réglementaire impose à toutes les PDP de respecter un certain nombre d'obligations : émission/réception des factures, interopérabilité, conformité des formats, gestion des statuts, archivage, connexion à l'annuaire central. Mais chaque plateforme se distingue ensuite par ses services complémentaires. « Toutes les PDP ne couvrent pas les mêmes besoins métiers. Certaines vont beaucoup plus loin sur la détection de fraude, l'automatisation ou l'intégration internationale », explique Delphine Hobbe, Directrice Marketing France du Groupe. Chez Medius, l'intégration de la gestion des notes de frais dans la chaîne de facturation permet par exemple de mieux anticiper les flux concernés par le e-reporting. Un point souvent négligé dans les phases de préparation. Autre élément différenciant : la capacité à optimiser l'ensemble de la chaîne comptable jusqu'au paiement intégré, avec une utilisation intelligence de l'IA pour garantir une gestion fluide et maîtrisée des dépenses.
Tester dès février 2026 pour éviter les embouteillages
Si l'échéance réglementaire est fixée au 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les ETI, les tests en conditions réelles démarreront dès février 2026. D'ici là, chaque PDP devra avoir prouvé sa capacité à fonctionner avec les autres plateformes et avec l'administration fiscale. « Le conseil est simple : anticiper. En commençant dès maintenant la sélection et la contractualisation avec sa PDP, on s'assure d'être prêt pour tester dans les temps », insiste Khalil Ben Mahmoud, Responsable Transformation & IA chez Medius. La disparition du PPF comme solution gratuite rend la désignation d'une PDP obligatoire, y compris pour les PME à plus long terme. Même celles dont l'échéance est fixée à 2027 ou 2028 devront être capables de recevoir des factures électroniques dès septembre 2026.
Un engagement réversible, mais à ne pas prendre à la légère
Changer de PDP sera possible, mais pas sans conséquences. « Mieux vaut se poser les bonnes questions en amont : quels sont mes flux ? Mes besoins d'automatisation ? Mes contraintes internationales ? », recommande Delphine Hobbe, Directrice Marketing France. L'idée est de choisir une plateforme qui saura accompagner l'entreprise au-delà de la réforme, dans une logique de performance durable. Medius, en tant que PDP immatriculée sous réserve, milite pour une approche rationnelle, personnalisée et sécurisée. L'objectif est de faire de cette réforme une opportunité pour fiabiliser les données, réduire les délais de traitement et améliorer la relation fournisseurs. À condition de bien choisir, et de ne pas attendre la dernière minute.
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