Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 septembre 2020)
Cette semaine au coeur de l'actualité éco-finance la financement et les investissements des entreprises, particulièrement des PME. Bonne lecture !
Le gouvernement ouvre la voie du private equity aux Français
Difficile de mettre l'épargne gigantesque des Français au service du financement des PME. Plusieurs gouvernements s'y sont déjà essayés, sans y parvenir. " Cela fait longtemps que l'on cherche la martingale ", reconnaît Nicolas Dufourcq, le patron de Bpifrance. Mais cette fois, la banque publique estime avoir trouvé la solution. Elle a annoncé ce mercredi la création du fonds " Bpifrance Entreprises 1 " présenté comme la première porte ouverte aux particuliers sur le private equity, c'est-à-dire l'investissement dans des entreprises françaises non cotées. " C'est une forme de patriotisme économique", s'est réjoui Bruno Le Maire. Mais attention, prévient Bpifrance : " Il s'agit d'un produit de placement, le capital n'est pas garanti ". Le ticket d'entrée est fixé à 5.000 euros. Bpifrance espère que ce produit d'investissement générera un rendement de " 5 à 7 % ". Concrètement, ce fonds fermé pendant cinq ans, repose sur un portefeuille composé à partir de 145 fonds français de capital-investissement dans lesquels Bpifrance investit au titre de son activité de fonds de fonds. La durée de vie du fonds " Bpifrance Entreprises 1 " est de six ans, prorogeable d'une année. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Un dirigeant ou un associé peut-il emprunter de l'argent à sa propre société ?
Les sociétés n'ont pas le droit de prêter de l'argent à leurs dirigeants, explique Olivier Rozenfeld, président de Fidroit. Interdiction à laquelle échappent les actionnaires non dirigeants, dans certains cas. Une société anonyme (SA) ou une société par actions simplifiée (SAS) ne peut pas consentir de prêt à l'un de ses dirigeants, que ce soit sous la forme d'un crédit classique ou d'un compte courant d'associé débiteur. Il lui est également impossible de se porter caution pour eux. L'interdiction ne concerne toutefois pas les actionnaires non dirigeants de ces sociétés. Ni les prêts consentis à d'autres personnes morales, même si des conditions doivent être remplies. Si vous ne respectez pas ces contraintes, vous vous exposez à des sanctions pénales et à des risques de voir requalifié le prêt en " acte anormal de gestion ". >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Les investissements dans l'innovation pourraient vaciller avec la crise
Cette année encore, l'autofinancement et le crédit impôt recherche dominent le financement de la R&D française. Mais la crise sanitaire pourrait durablement toucher les dépenses d'innovation. Selon le 2e baromètre de l'innovation internationale réalisé par l'Ayming Institute, laboratoire de réflexion et d'innovation du groupe Ayming, Les prévisions prévoient une baisse de 12 % des budgets consacrés à la R&D pour les prochaines années. Les secteurs de la chimie, du génie civil, de l'énergie et des biotechnologies seraient les plus impactés selon le baromètre. Pour financer leur R&D, les entreprises utilisent différentes solutions. L'autofinancement (40%) et le crédit d'impôt recherche (40%) sont les solutions les plus plébiscitées par les sociétés françaises, suivies de près par le financement en private equity (26%). >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
Le COVID-19 et le Brexit poussent l'UE à faire avancer l'union des marchés des capitaux
La Commission européenne a présenté un plan visant à faire progresser l'intégration des marchés des capitaux dans l'UE, une tâche en suspens depuis longtemps, mais qui gagne en urgence en raison de la pandémie et du Brexit. L'objectif est de parvenir à la libre circulation des capitaux entre les 27 États membres, afin qu'il soit plus facile pour les entreprises d'obtenir les financements dont elles ont besoin ou d'investir leurs économies en toute sécurité dans l'ensemble de l'UE, ou encore d'effectuer les investissements massifs qui seront nécessaires à la reprise économique et aux transitions numérique et écologique. Pour faciliter l'accès des entreprises, notamment des PME, aux sources de financement, la Commission proposera la création d'une plateforme européenne unique qui fournira aux investisseurs des informations comparables sur ces entreprises. Elle prévoit également de simplifier les règles d'entrée en bourse des sociétés et de réviser ses règles relatives aux fonds d'investissement afin de favoriser les investissements à long terme, en particulier dans des projets durables. >> Lire l'article sur le site Euractiv
Quelle leçon de leadership faut-il tirer de la crise du Covid-19 ?
Dans la vie, il existe trois types de problèmes, qui nécessitent pour chacun d'eux un mode de pensée bien distinct. Pour développer votre capacité de leadership, sur quoi exactement devriez-vous faire porter vos efforts ? L'expérience de la pandémie de 2020 nous offre une leçon d'importance : tout dirigeant devrait être en mesure de déterminer le mode de pensée requis pour relever un défi donné. Aristote l'a déjà expliqué il y a deux mille ans. Il a montré qu'il existe trois types de problèmes et que chacun d'entre eux implique de mettre en oeuvre un savoir particulier pour le résoudre. Ainsi, technè fait référence au savoir artisanal, à la capacité d'utiliser des outils et des méthodes pour construire quelque chose. Epistémè se réfère au savoir scientifique, à la mise en évidence des lois naturelles et de faits indéniables qui, aussi mal compris soient-ils sur le moment, " ne peuvent pas être autre que ce qu'ils sont ". Enfin, phronesis, la " sagesse pratique ". Une grande partie de votre travail consiste à vous assurer que chaque décision sera prise par un individu doté de la bonne tournure d'esprit. Ce qui veut dire que vous devez pouvoir jongler avec ces trois modes de pensée. >> Lire l'article complet sur le site HBR France
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