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Les start-up françaises de la French Tech s'internationalisent toujours plus

L'Union européenne et les États-Unis sont les deux marchés étrangers privilégiés par les startuppers de l'écosystème French Tech. C'est ce que révèle le baromètre Pramex-Banque Populaire sur l'internationalisation

Publié par Pierre Lelièvre le | Mis à jour le
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Les start-up françaises de la French Tech s'internationalisent toujours plus

L'international, ça vous gagne ! Les start-up françaises s'illustrent comme des championnes à l'international. D'après la première étude du baromètre Pramex-Banque Populaire, publié mercredi 7 juin 2017, le nombre de projets d'implantation à l'étranger orchestrés par des start-up a progressé de 37 % en moyenne chaque année.

Une vitalité à l'international qui se traduit également par le nombre de filiales à l'étranger créé par des entreprises françaises (start-up, PME et ETI). Les jeunes pousses de la French Tech sont à l'initiative de 20 % d'entre-elles.

Selon le directeur général de Pramex, André Lenquette, la stratégie d'internationalisation des start-up se distingue de celles des PME. "Depuis 2000, on constate le passage d'un mode d'exportation, qui était le fait des PME dites traditionnelles, à un mode d'implantation via la création de filiales", précise-t-il, ajoutant que "les PME cherchent davantage à trouver des distributeurs à l'étranger".

L'Union européenne talonne les États-Unis

Si la progression du nombre de création de start-up depuis 2006 en France s'élève à 20 %, les pépites françaises attendent en moyenne quatre ans avant de lancer la création de leurs filiales à l'étranger.

Prioritairement, elles investissent des marchés étrangers proches de la France. C'est en effet au coeur de l'Union européenne qu'elles s'implantent prioritairement. Londres (12,8 %) truste la première place devant Barcelone (4,5 %) et Madrid (4,3 %).

Il n'empêche, le rêve américain, symbolisé par la Silicon Valley, fait des États-Unis le premier pays en termes de destination privilégiée avec près de 26 % des implantations. S'ils fédèrent moins que Londres, la côte ouest avec New-York (11,4 %) devance néanmoins la côte est des États-Unis et San Francisco avec 8,9 %.

Bien que l'UE demeure la destination favorite, cela s'explique par le coût d'implantation à l'étranger qui varie fortement. "S'installer aux États-Unis nécessite au moins 3,7 millions d'euros, alors que l'Europe est moins chère. Une start-up y dépense en moyenne 2,5 millions d'euros", constate Christophe Descos, directeur du marché des Entreprises et institutionnels à la Banque Populaire.

D'autre part, l'implantation des jeunes pousses à l'étranger se matérialise par des différences sectorielles. Ainsi, l'étude révèle que les secteurs de la santé, biotech et medtech, ainsi que ceux de l'IoT et des applications mobiles sont majoritairement situées aux États-Unis. À l'inverse, l'Union européenne rassemble davantage les start-up de la foodtech, de l'économie du partage et des Fintech.

Méthodologie :
Le baromètre Pramex - Banque Populaire a étudié 1919 start-up représentatives de l'écosystème French Tech totalisant 9400 sociétés.



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