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[Trésorerie] 6 financements alternatifs passés au crible

Publié par Carine Guicheteau le
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Le sale & leaseback, notamment des équipements industriels

Le principe général? L'entreprise vend un actif (immobilier, parc automobile, informatique, équipement industriel...) dont elle est propriétaire pour le reprendre en leasing. Une option de rachat est possible en fin de contrat. Comme pour le crédit-bail, le loyer est une charge déductible du résultat. L'assurance, l'entretien et les réparations restent à la charge de l'entreprise.

Avec le financement d'équipements industriels en sale & leaseback, l'entreprise peut générer des liquidités à partir de son actif stratégique, essentiel à la production, même s'il est entièrement amorti. Le bilan est revalorisé. En revanche, "il ne faut pas s'attendre à un rachat au prix du neuf, signale Jean-Baptiste Magnen, managing partner de ChetWode, spécialiste des financements industriels. La valeur estimée peut parfois être déceptive. Le principal frein est psychologique, certaines entreprises ayant des scrupules à céder leur outil de production."

>> Pour qui? Grosses PME et ETI.

>> Pour quels montants? Tout dépend de l'état d'obsolescence et d'entretien de l'équipement et de sa valeur de revente sur le marché. Les transactions sont de 8 M€ en moyenne chez ChetWode et peuvent aller jusqu'à 40 M€.

>> Sur quelle durée? Les contrats courent sur trois à sept ans, cinq ans en moyenne.

>> Sous quels délais? Un mois pour des dossiers inférieurs à 5 M€ et trois mois environ au-delà.

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