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[Trésorerie] 6 financements alternatifs passés au crible

Publié par Carine Guicheteau le
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La mezzanine sous forme d'OBSA


"La mezzanine sous forme d'OBSA ne détériore pas les ratios d'endettement de l'entreprise." Cyril Kammoun, responsable France chez Degroof Petercam

L'OBSA (obligations à bons de souscription d'actions) consiste en une émission obligataire assortie d'un BSA. Le prix d'exercice des BSA est fixé dès leur émission. Le remboursement est in fine. L'investisseur dispose d'un droit de conversion, c'est-à-dire d'échanger l'obligation en actions. Il partage donc les risques mais également la création de valeur. "C'est une solution de quasi-fonds propres sur mesure et souple, notamment au niveau du package de sûretés, résume Cyril Kammoun, responsable France de la banque d'affaires Degroof Petercam. Elle ne détériore pas les ratios d'endettement de l'entreprise. Néanmoins, il y a un risque de dilution à terme si les BSA sont convertis."

>> Pour qui? Grosses PME et ETI.

>> Pour quels montants? De quelques millions à plusieurs centaines de millions d'euros.

>> Quelle maturité? Sept à huit ans en moyenne, et jusqu'à dix ans.

>> Sous quels délais? Deux à trois mois.

>> Quel coût? 8 à 10%. "Ce financement est coûteux, la création de valeur est donc indispensable, souligne Cyril Kammoun. Mais c'est flexible, car une partie peut être payée en cash, le reste pouvant être capitalisé."

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