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Les entreprises de taille moyenne françaises vues par GE Capital et l'Essec

GE Capital et l'ESSEC ont mené une nouvelle étude sur ces entreprises dont le chiffre d'affaire va de 10 à 500 millions d'euros mais qui présentent des caractéristiques communes.

Publié par Florence Leandri le | Mis à jour le
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Les entreprises de taille moyenne françaises vues par GE Capital et l'Essec

Après une première étude en 2012 qui avait dressé le portrait de entreprises de taille moyenne ou ETM (lire notre actualité) qui sont à la croisée des PME et des grands groupes, GE Capital et l'Essec ont donc livré l'édition 2013 laquelle confirme que ces ETM sont avant tout résilientes! Tel est leur premier point commun. Autre point commun : elles savent équilibrer leurs secteurs de croissance : 32% à l'international, 25% en Europe, 23% au niveau national et 20% à l'échelle régionale.

Les ETM doivent se créer une image de marque

Point mis en évidence par l'étude: les ETM cumulent les difficultés étant sur certains aspects des petites entreprises (accès au financement ou traitement de la réglementation) et sur d'autres des grandes (gestion des RH). La preuve la plus éclatante provient du recrutement et de la fidélisation de leurs employés (79% reconnaissent avoir un problème à fidéliser). Les ETM y sont en compétition avec les grandes compagnies internationales _ étant elles-mêmes sur le marché international, elles ont besoin de recruter des individus multilingues, à l'aise dans le multiculturalisme _ et avec les petites entités qui peuvent revendiquer leur implantation locale, leur identité de terroir...

L'ETM moyenne française compte 127 salariés et réalise un CA de 40 millions d'euros

"Or, à offre égale, quand les ETM arrivent à s'aligner sur celles d'une entreprise du CAC, le candidat privilégiera cette dernière, contrairement à l'Allemagne où travailler pour une mittelstand est très valorisé et valorisant" assène Nicolas Glady, Professeur à l'ESSEC Business School. Ces ETM doivent donc jouer sur leur identité et se créer "une image de marque".

D'autant que cet impératif RH est bien évidemment adossé à une autre de leurs difficultés : le financement. "Équipement, RH, international, les investissements programmés sont difficiles à calculer pour les ETM. Et leur ROI encore plus" avance Patrice Coulon, directeur du développement commercial de GE Capital France qui rappelle que pour 25% des ETM le recrutement et la fidélisation des employés est un enjeu stratégique contre 13% pour les grandes structures et 6 % pour les petites.

Ces ETM ont d'ailleurs continué à recruter en 2013, très légèrement certes: + 0.6%.

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