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Private equity : une alternative pour booster ses actifs

Né après la Seconde Guerre Mondiale de l'autre côté de l'Atlantique, le private equity, également appelé capital-investissement ou investissement non coté, enregistre depuis plusieurs années des records de levées de fonds réalisées par les entreprises. Ainsi, l'an passé, ce ne sont pas moins de 1 200 milliards de dollars pour le marché du non coté qui ont été levés à l'échelle mondiale selon le dernier rapport mondial du capital investissement. Dans un contexte de morosité des rendements classiques comme l'épargne, le private equity semble plus que jamais une alternative de choix pour booster ses actifs et son patrimoine.

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Private equity : une alternative pour booster ses actifs

Qu'est-ce que le Private equity ?

Né après la Seconde Guerre Mondiale de l'autre côté de l'Atlantique, le private equity, également appelé capital-investissement ou investissement non coté, enregistre depuis plusieurs années des records de levées de fonds réalisées par les entreprises. Ainsi, l'an passé, ce ne sont pas moins de 1 200 milliards de dollars pour le marché du non coté qui ont été levés à l'échelle mondiale selon le dernier rapport mondial du capital investissement. Dans un contexte de morosité des rendements classiques comme l'épargne, le private equity semble plus que jamais une alternative de choix pour booster ses actifs et son patrimoine.


Le private equity : un investissement dans les sociétés non cotées

Le private equity désigne tous les investissements dans de petites et moyennes entreprises non cotées en Bourse.

Pour ces sociétés, il permet donc de trouver le financement nécessaire à leur développement sans qu'elles soient contraintes d'entrer en Bourse, opération coûteuse et contraignante. Il leur évite également l'endettement bancaire qui fragilise souvent leur bilan. Enfin, sa vision d'un accompagnement de financement favorise le « temps long » atténue la possible pression des créanciers et actionnaires, soucieux d'une rentabilité rapide imposant des dates limites de réalisation d'objectifs.

Côté investisseur, l'investissement non coté offre des rendements supérieurs à l'épargne classique, ce qui permet de diversifier ses classes d'actifs et son patrimoine.


Les différentes branches du private equity

Selon les secteurs d'activité, la taille des entreprises cible et leur trésorerie, le private equity élabore des stratégies d'investissement sur mesure. Celles-ci se déclinent en quatre grandes branches.

1. Le capital risque ou venture capital

Cette famille du private equity s'intéresse particulièrement aux start-ups au fort potentiel de développement à court ou moyen terme. L'état embryonnaire des entreprises rend cette branche du capital-investissement assez risquée. Cependant, si la start-up décolle, les rendements sont à la hauteur des risques pris : très importants.

2. Le capital développement

Cette branche porte spécifiquement sur l'apport d'argent frais à des entreprises exclues de l'emprunt bancaire pour actionner les leviers de croissance des TPE/PME en bonne santé financière. En France, première place européenne du private equity, la BPI contribue particulièrement au capital développement afin de booster l'économie et l'emploi.

3. Le capital retournement

Contrairement au capital développement qui soutient les entreprises en bonne santé financière, le capital retournement s'intéresse aux sociétés aux prises à des difficultés sous réserve qu'elles aient de forts leviers de création de valeur nécessaire à la réalisation d'une bonne plus-value lors de la revente.

4. Le capital transmission

Le capital transmission, enfin, facilite la modification de l'actionnariat d'une société en apportant les capitaux indispensables à celle-ci, notamment lors d'une transmission d'entreprise dont les actionnaires majoritaires souhaitent se retirer.


Processus d'une opération de private équity

Une opération de private equity suit un process précis avant la finalisation d'une levée de fonds.

Étape 1 : les vérifications (due diligence)

L'environnement financier est complexe à l'instar de ses opérations. Celles-ci sont donc organisées autour de stress testing des actifs, passifs et combinés en amont du lancement d'une opération de private equity. Cette phase est conforme à la mise en place d'un dispositif de stress tests de liquidité pour les fonds l'obligation exigée par l'Autorité Européenne des Marchés Financiers depuis 2019.

Étape 2 : la levée de fonds

Après plusieurs mois de due diligence, l'accord d'une levée de fonds est donné ou non. Dans le cadre d'un accord, deux modalités de mise en oeuvre de la levée de fonds peuvent être employées :

  • l'achat de titres auprès d'actionnaires souhaitant sortir du capital, souvent par un LBO ;
  • la création et la souscription de nouvelles parts sociales de l'entreprise, augmentant ainsi son capital.

Étape 3 : le monitoring

Un monitoring régulier, quasi quotidien, est la clé de la réussite d'une levée de fonds. C'est un exercice reposant en grande partie sur le management qui se doit de veiller à la croissance organique pérenne de l'entreprise pour mieux travailler la croissance externe future.

Étape 4 : la revente des parts

Généralement, la conservation des parts d'entreprises ayant levé des fonds dans le cadre d'opérations de private equity oscille entre trois à huit ans. Cette durée dépend bien sûr de l'atteinte des objectifs des investisseurs qui revendent leurs parts à d'autres acquéreurs, voire les introduisent en bourse.

Pour conclure, les petites entreprises peuvent s'affranchir des financements classiques pour se développer sereinement grâce au private equity. Cette opération suit toutefois un processus long et répondant à des obligations légales notamment en phase de due diligence. De plus, c'est une opération risquée. En conséquence, c'est un investissement accessible au grand public uniquement dans le cadre de fonds venture tels que les Fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI) ou les Fonds d'investissement de Proximité (FIP). L'intégration de cette classe d'actifs à un patrimoine permet de valoriser davantage l'existant grâce à une rentabilité supérieure aux placements classiques.



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