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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 5 décembre 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance, le coût de l'énergie est au coeur des préoccupations mais aussi les prélèvements et aides aux entreprises ou encore les sujets liés à la rémunération et à l'emploi. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 5 décembre 2022)

Les impôts sur les entreprises françaises au plus haut en Europe malgré les aides

Trop d'aides ? Trop d'impôts ? Pour éclairer le débat, le site Fipeco a passé au crible la situation des entreprises en France et dans les pays européens. Si l'on compare 2019 et 2021, la France a été à la deuxième place de l'Union européenne en matière de prélèvements sur les entreprises, avec un taux de 12,4 % du PIB. Elle a également été deuxième du classement pour les aides, à 2,2 % du PIB (2019 a été la dernière année où le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi a été compté). Son taux de prélèvement net s'est donc élevé à 10,2 % du PIB. Ce qui la place, là encore, à la deuxième place sur le Vieux Continent. La France est assez nettement devancée par la Suède (14,3 %) en termes de prélèvements nets. L'Allemagne est en revanche loin derrière, avec un taux de seulement 8,9 %. Donc même en soustrayant les aides, les impôts sur les entreprises françaises sont parmi le splus élevés d'Europe. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Énergie: le geste des enseignes envers les PME

La nouvelle a fait l'effet d'un coup de tonnerre. Étranglé par l'explosion de sa facture d'énergie, Cofigeo (Garbit, William Saurin...) stoppera 80 % de sa production le 2 janvier. Radicale, la décision a fait resurgir le spectre d'arrêts de production en rafales chez les industriels de l'agroalimentaire. Surtout chez les TPE et PME, moins armées pour absorber le choc énergétique. Pour éviter le chaos, le gouvernement, qui suit de près les négociations commerciales entre la distribution et ses fournisseurs, fait pression sur les acheteurs. Sous l'égide de Bercy, les enseignes se sont engagées jeudi, dans le cadre d'une charte, à accepter automatiquement les surcoûts tarifaires de leurs fournisseurs liés à la hausse des prix de l'énergie. >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro Economie

Et si la flambée de l'énergie provoquait l'exode de l'investissement industriel hors d'Europe

Pour l'Europe, la flambée des cours du gaz et du pétrole se traduit par une perte de compétitivité-coût de près de 4 points de PIB vis-à-vis des Etats-Unis, un peu moins vis-à-vis de la Chine. Si les marchés de l'énergie tardent à se rééquilibrer et que cet écart de compétitivité-coût persiste, les économies européennes ne risquent-elles pas un exode de leurs investissements industriels ? Cet exode verrait notamment les activités à forte intensité énergétique, comme la chimie ou la métallurgie, finir de s'en aller vers les Etats-Unis, ou la Chine comme certains géants allemands du secteur l'ont déjà indiqué, analysent Sylvain Broyer, chef économiste Emea, S&P Global Ratings et Paul Watters, responsable de la recherche crédit Emea. >> Lire la tribune complète sur le site L'Agefi

Rémunérations : trouver le bon dosage face à l'inflation

Alors que l'inflation a atteint 6,2 % en novembre sur un an, beaucoup d'entreprises ont décidé d'augmenter la rémunération fixe de leurs salariés. Néanmoins, pour préserver leur santé financière, peu d'entre elles s'alignent sur la hausse des prix. Les sociétés préfèrent proposer d'autres dispostifs complémentaires, plus souples et moins coûteux pour elles. Les entreprises réfléchissent par exemple en termes de package de rémunération et négocient des dispositifs complémentaires, plus souples et aménageables en fonction de l'évolution de l'environnement. Selon Deloitte, la hausse de ces package globaux devrait atteindre entre 6 et 7 %. Les entreprises ont ainsi choisi d'élargir la rémunération variable individuelle à des profils, non cadres, qui n'en avaient habituellement peu droit. De plus, 48 % des entreprises prévoient de verser une prime pour le partage de la valeur (anciennement prime Macron) en 2023, alors qu'elles ont été 29 % à la proposer cette année. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Contrat en alternance : quelle aide financière en 2023 ?

À compter du 1er janvier 2023, les employeurs qui recrutent un jeune dans le cadre d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation bénéficieraient d'une aide de 6 000 €. Le ministre du Travail, du plein Emploi et de l'Insertion, Olivier Dussopt, a récemment annoncé que cette aide serait accordée pour les contrats conclus du 1er janvier au 31 décembre 2023. Son montant devrait néanmoins évoluer afin de renforcer la formation en alternance des jeunes les moins qualifiés (CAP, BEP, etc.). En effet, l'aide serait revue à la hausse pour le recrutement d'un salarié de moins de 18 ans (de 5 000 € à 6 000 €) mais diminuerait pour celui d'un salarié majeur (de 8 000 € à 6 000 €). >> Lire l'article compet sur le site Les Echos

Pour améliorer la performance de votre entreprise, maîtrisez vos données ESG

La réduction des émissions de carbone est encore trop souvent perçue comme une contrainte, alors qu'elle est aussi une source d'amélioration de la performance et de la compétitivité. Pour chaque entreprise, cela passe par une meilleure connaissance de ses données ESG sur l'ensemble de sa chaîne de valeur et par la capacité d'aller au-delà du reporting de données. En résumé, vous devez créer une « intelligence net zéro » au coeur de votre organisation. L'intelligence net zéro est un domaine transverse, elle nécessite de consolider et de concilier l'ensemble de ces données. Intégrer dans la gouvernance ESG les équipes en charge des données et s'appuyer sur les plateformes existantes de l'organisation va permettre la mise en place d'entrepôts de données environnementales. >> Lire l'article complet sur le site HBR France


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