Paiement : les transactions électroniques plus écologiques que le cash selon une étude Worldline
L'étude confirme que, comparés aux paiements en espèces, les paiements électroniques en magasin produisent des niveaux d'émissions d'équivalent CO2 nettement inférieurs. En utilisant la méthodologie de l'analyse de cycle de vie, le rapport, qui a été rédigé par Patrice Geoffron, professeur d'économie à l'université Paris Dauphine-PSL, cherche à quantifier et à comparer les émissions de CO2 liées aux différentes méthodes de paiement (espèces, cartes, téléphones) pour les transactions en magasin et en ligne en Belgique. L'étude révèle notamment qu'une transaction en espèces en magasin émet actuellement 14 % d'émissions de CO2 de plus qu'une transaction électronique. Un paiement en espèces en magasin génère en effet 2,8 g d'émissions de CO2, contre 2,45 g de CO2 pour un paiement électronique, même sans tenir compte de l'impact du transport pour aller retirer de l'argent au distributeur.
« L'adoption continue des paiements électroniques - plus efficaces que le cash d'un point de vue environnemental - contribue déjà de manière positive aux ambitions de l'Europe de réduire ses émissions de CO2 », commente Sébastien Mandron, responsable RSE chez Worldline. « Outre cet avantage intrinsèque, l'étude basée sur des données belges nous révèle qu'il existe de nombreux leviers potentiels permettant d'optimiser davantage encore l'empreinte écologique du paiement électronique. C'est en associant les acteurs du secteur, les banques, les régulateurs, les décisionnaires politiques et aussi les citoyens autour de cet objectif commun que nous arriverons à mettre en place des solutions toujours plus efficaces en termes d'émissions de CO2 dans les années à venir, tout en maintenant un niveau optimal de sécurité et de confort. »
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