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La cession d'actifs devrait animer le M&A en 2016...sauf en France

Plus de la moitié des dirigeants au niveau mondial envisage une cession d'actifs en 2016, à rebours de l'attentisme des entreprises hexagonales moins offensives sur le sujet.

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La cession d'actifs devrait animer le M&A en 2016...sauf en France

Si en 2015 les stratégies M&A des entreprises s'étaient focalisées sur les acquisitions, en 2016 elles se tournent vers les cessions d'actifs et le recentrage. Un élagage envisagé par la moitié des dirigeants au niveau mondial interrogés par l'étude EY " Global Corporate Divestment " qui dresse un état des lieux des grandes tendances à venir en matière de stratégie de cessions d'actifs et évoque les principaux enseignements que les entreprises peuvent tirer du private equity*.

84% des répondants estiment que les cessions d'actifs sont créatrices de valeur pour leur entreprise et pour le tiers d'entre eux, l'opportunité (y compris pour les offres non sollicitées) est le facteur clé qui a déclenché la cession d'actifs majeure, contre 18% pour l'argument lié à leur faible positionnement sur le marché en question.

Et les dirigeants français ...

Une stratégie opportuniste loin d'être partagée par les dirigeants français dont plus de la moitié admettent ne pas envisager de cession d'actifs, contre seulement 5% au niveau mondial. Et quand il leur arrive de céder des actifs, 34% des répondants français expliquent avoir réutilisé les fonds issus d'une cession récente pour financer de nouveaux produits ou marchés, tandis qu'ils sont 70% au niveau mondial à réinvestir ce cash dans la croissance." Sur le long terme, les cessions d'actifs représentent un levier important pour générer de la croissance. Les dirigeants arbitrent la rationalisation de leurs portefeuilles de marques ou d'actifs pour permettre de financer de nouvelles opportunités de développement et stimuler l'innovation " explique Guillaume Cornu, Associé EY responsable Transaction Advisory Services (TAS).

* L'enquête a été menée auprès de 900 dirigeants d'entreprises et 100 directeurs de fonds d'investissement, dans 56 pays (Etats-Unis, Europe, Asie-Pacifique, Moyen-Orient, Inde et Afrique), sur un panel de 9 secteurs d'activités.

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