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Partenariats entre PME, une voie peu empruntée car difficile

Que soit pour répondre à un appel d'offres, pour innover ou pour embaucher, les groupements séduisent peu de PME. Passage en revue des usages et des avantages de ce type de collaboration avec une étude de Pacte PME. Sans omettre les difficultés et autres freins...

Publié par Carine Guicheteau le | Mis à jour le
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Partenariats entre PME, une voie peu empruntée car difficile

Globalement, les groupements, quelle que soit leur forme, emballent peu les PME, selon une étude de Pacte PME, association dont le but est de faciliter les relations entre PME et grands comptes, datant d'août 2013. Sur 65 entreprises interrogées, seules 25 ont sauté le pas. Principalement pour répondre à un appel d'offres ou une commande (68 %), pour un partenariat R & D (44 %), pour embaucher (12 %) et valoriser des brevets (4 %). 28 % mènent des actions conjointes à l'international pour participer à des salons, promouvoir des technologies co-développées ou pour partager des moyens (bureaux, services de traduction...).

La moitié des PME ayant tenté l'expérience sont satisfaites de ce mode de fonctionnement. 12 % estiment que c'est un échec et 36 % déclarent qu'il est trop tôt pour se prononcer.

  • Les facteurs de succès ? L'implication de chaque membre, une volonté partagée, une bonne entente et la transparence. Mais aussi dans un moindre mesure la complémentarité et les moyens financiers.
  • Les causes de l'échec ? Le manque de volonté et de confiance, le déséquilibre du partenariat, le manque d'intérêt de la part des donneurs d'ordres...

De manière générale, les PME se plaignent d'un manque d'information sur les dispositifs juridiques existants, leur permettant d'envisager ce type de collaboration. Les freins au développement des groupements ? Les difficultés à concilier des objectifs, la complexité du cadre juridique, les mentalités... Et c'est effectivement sur ce dernier point que le bât blesse. Les PME tricolores ont peu l'habitude de collaborer les unes avec les autres. "Le plus dur c'est d'arriver à faire coopérer les entreprises françaises, tout le reste fait partie des modalités pratique mais se règle", souligne l'étude.

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