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Les PME moins rentables mais plus solides après cinq ans de crise

Les petites et moyennes entreprises françaises n'ont pas été sensiblement affectées par la crise, indique une étude publiée le 15 novembre par l'Observatoire de l'information financière-ATH

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Non cotées, non filiales de groupes cotés et hors secteur financier, les PME ont un peu perdu en rentabilité économique - ce qui s'explique probablement par des performances commerciales médiocres, relève en synthèse l'étude intitulée " Zoom sur la santé financière de 15 000 PME - Evolution 2008-2012 ". Elles ont en revanche amélioré leur niveau de trésorerie et achèvent la période avec de meilleurs taux d'endettement.

Croissance, taux de marge brute, rentabilité nette...

- Côté chiffre d'affaires, la croissance réalisée entre 2008 et 2012 (7 %) n'est même pas à la hauteur de l'inflation observée au cours de la même période (8,8 %) et les PME du secteur des services s'en tirent beaucoup mieux (11,9 %) que celles de l'industrie et du BTP.

- A 18,8 % en 2012, la part de l'activité réalisée à l'étranger est à peu près stable.

- A 4,9 % en 2012, le taux de marge brute (EBE/CA) perd 1 point de pourcentage ; aucun secteur n'est épargné par cette perte de rentabilité économique.

- La tendance est équivalente en ce qui concerne le ratio résultat d'exploitation/CA.

- La rentabilité nette (résultat net/CA) a, elle, diminué de 76 points de base à 2,4 %, un niveau très faible.

BFR à peu près stabilisés

Les performances sont plus encourageantes en matière de solidité financière : on observe notamment une assez bonne maîtrise du BFR (+ 5,4 % à 58 jours de chiffre d'affaires), un taux d'endettement global (endettement financier rapporté aux capitaux propres) en amélioration de plus de 4 points de pourcentage à 49,6 %, cela grâce à une progression de 21 % des capitaux propres.

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