Innovation + ETI = meilleures perspectives de développement
Selon une enquête de Bpifrance et la DGE, 2016 sera une année propice à l'investissement pour les ETI françaises. L'accès au financement bancaire leur sera facilité. Une conséquence directe de la capacité d'innovation déployée en 2015.
Selon la dernière enquête annuelle de conjoncture ETI publiée par Bpifrance Le Lab et la Direction générale des entreprises (DGE), les ETI françaises affichent un bel optimisme pour l'année 2016. Leur recette ? " Au-delà des disparités sectorielles, c'est l'innovation conduite au sein de l'entreprise qui conditionne toujours les meilleures perspectives de développement de l'activité, tant en France qu'à l'étranger ", affirme l'étude.
L'an passé, plus d'une ETI sur deux a innové. Et l'enquête anticipe un maintien des dépenses d'investissement à un niveau élevé " portées par une nette amélioration de la situation financière, y compris de trésorerie, et par des contraintes de financement externe très limitées ". Les ETI innovantes ont clairement de meilleures perspectives que les autres.
Avec quelques nuances toutefois : " dans le commerce, et surtout les services, les perspectives sont beaucoup plus favorables en France qu'à l'étranger ; au contraire, pour les ETI de l'industrie, les perspectives sont meilleures surtout hors Union européenne ".
Croissance interne, croissance externe
L'année 2016 est une période propice aux investissements des ETI. En matière de croissance interne, tous les secteurs affichent une amélioration des soldes d'opinion, en particulier l'industrie. " Les industries les plus innovantes et les plus grandes ont davantage l'intention d'investir en 2016 ", précise l'enquête. Côté croissance externe, ce sont également les ETI les plus grandes, les plus innovantes et les plus internationalisées qui seront, cette année, les plus portées à la prise de participations ou à la création de filiale.
Toujours selon l'enquête, pour financer ces opérations de croissance interne et externe, les ETI vont recourir davantage à l'endettement et aux concours bancaires au détriment de l'autofinancement. Un arbitrage qui s'explique par la poursuite de l'assouplissement des conditions d'accès au financement bancaire. En effet, l'an dernier, seulement deux ETI sur dix affirment avoir rencontré des difficultés à accéder au crédit de trésorerie ou à l'investissement.
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