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Capital investissement français : le point de vue de Lionel Lambert, associé-fondateur de Ciclad

Actualité du private equity mais aussi stratégie et positionnement de Ciclad, lauréat du Grand Prix Private Equity Magazine 2013 pour la catégorie Fonds Small Cap : Lionel Lambert, associé-fondateur de Ciclad, répond aux questions de DAF magazine.

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Le capital investissement français traverse une crise sans précédent, comment analysez-vous la situation actuelle de votre secteur et son avenir ?

Le private equity traverse actuellement une mauvais passe liée à la conjonction des incertitudes macro-économiques et des nouvelles règles prudentielles, mais je reste confiant dans l'avenir de cette classe d'actifs qui offre un couple rendement/risque très attractif. Nous avons d'ailleurs réussi à dépasser nos objectifs de levée au premier semestre 2011 en collectant 150 millions d'euros, essentiellement auprès d'investisseurs institutionnels internationaux.

(c) Philippe LEVY-STAB

(c) Philippe LEVY-STAB

Lionel Lambert, associé-fondateur de Ciclad

Quelles sont vos recettes de succès, justement, alors que vos homologues peinent à lever de nouveaux fonds ?

La pérennité et la constance sont le secret de notre rentabilité et de la fidélité de nos investisseurs. Depuis la création de l'équipe en 1988, nous n'avons pas dévié de notre stratégie d'investissement dans les PME françaises, alors que d'autres acteurs ont cédé à la tentation des gros LBO et des montages financiers surendettés... Cette constance nous a permis de développer un véritable savoir-faire dans la détection et l'accompagnement des PME de croissance.

Comment choisissez-vous vos cibles d'investissement et quels rapports entretenez-vous avec le management ?

Nous ne bâtissons pas la création de valeur sur l'effet de levier financier mais sur la croissance et le développement de l'entreprise. Dès lors, la qualité du management est cruciale et c'est ce qui fait fondamentalement la différence dans nos critères de décision. Nous prenons le temps de nouer des relations de confiance avec l'équipe managériale, et le DAF en particulier, pendant la phase de due diligence pré-acquisition. Par la suite, et tout au long de notre actionnariat qui dure en moyenne cinq à six ans, nous leur apportons notre soutien et notre savoir-faire dans leurs projets de développement. Les managers de nos participations apprécient particulièrement de bénéficier d'un regard extérieur sur leur stratégie et nous sollicitent régulièrement pour des problématiques pointues de financement ou de croissance externe.

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