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Comment Engie a mis en place l'autopartage

Encouragée par l'Etat, la mobilité verte trouve peu à peu sa place dans les entreprises. Engie propose depuis bientôt 2 ans l'autopartage aux collaborateurs de son siège social, avec des véhicules électriques en libre accès. Pour quels résultats?

Publié par Sonia Puiatti le | Mis à jour le
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Comment Engie a mis en place l'autopartage

Passer du TCO au TCM (total cost of mobility). C'est l'objet du projet entamé en 2014 par Vincent Huille, chef de projet autopartage chez Engie. "Les besoins changent et sont fluctuants. Les études démontrent que de plus en plus de salariés habitant en ville préféraient avoir un petit véhicule pour la semaine et un plus grand pour le week-end, par exemple" explique-t-il. En parallèle, la loi sur la transition énergétique incite les entreprises à adopter une mobilité plus respectueuse de l'environnement, surtout dans les grandes agglomérations.

Un projet monté totalement en interne

Dès 2014, le projet pilote d'autopartage a été ouvert aux collaborateurs du siège social à La Défense. La condition posée par le comex était la suivante: développer ce projet avec les moyens propres du groupe. L'électricité est donc fournie par la Compagnie nationale du Rhône, filiale d'Engie, les bornes de recharge par EV-Box, filiale à 100% rachetée début 2017, et la plateforme Web a été développée et est gérée en interne par l'entité Ineo. Au bout de 21 mois, 225 salariés se sont inscrits (sur environ 4000 personnes au siège social), 47000 km ont été parcourus avec plus de 1500 réservations sur les 10 véhicules disponibles (Renault Zoé et Wolkswagen e-Up!). Par rapport à l'utilisation de véhicules thermiques diesel Euro 4, cela revient à 16 tonnes de CO² épargnées.

La version 2 du projet est attendue pour la fin du mois de juin. Une appli sera disponible sur smartphone et proposera aux collaborateurs qui n'ont pas de véhicule de réserver ces voitures électriques les week-ends et jours fériés. "Nous voulons répondre aux besoins spécifiques des collaborateurs de la région parisienne qui n'ont pas forcément de véhicules personnels" soutient Vincent Huille. Chacun paiera à l'usage, avec un tarif moins élevé que ce qui se pratique sur le marché de la location courte durée de véhicules électriques. "A terme le coût total de l'autopartage sera réduit pour Engie, et l'utilisation des véhicules deviendra optimale car l'usage prendra le pas sur la possession", poursuit-il.

Lire la suite en page 2 : Des avantages de coût pour le groupe


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