Démat des factures et affacturage

Parmi les options envisagées pour optimiser le BFR figurent la démat des factures, l'affacturage ou encore le paiement par carte virtuelle. Chez Rexel France, le profilage automatisé du comportement payeur grâce aux outils technologiques ou le suivi des factures entrantes et sortantes permet de générer du cash, coeur du BFR.

Chez Virbac, la démat des factures de la partie clients n'est pas un accélérateur de cash contrairement à celle réalisée sur la partie fournisseurs pour les décaissements. Une démat des factures qui s'accompagne d'un programme d'affacturage au sein du groupe pharmaceutique. "Le Daf a mis en place un programme d'affacturage sur des filiales en Europe ou en Australie pour résoudre notamment des problème de liquidités. Au final, cela améliore l'encaissement qui est réalisé plus tôt. Mais tout financier doit bien comprendre que la mise en place d'un processus d'affacturage est lourde car il s'agit de bien comprendre les codes de la lecture comptable. C'est pour cela, qu'il ne faut pas hésiter à travailler avec une équipe IT dédiée en interne", explique Valérie Ollivro, responsable risque (change et clients) et conformité au sein du groupe.

Chez Rexel, l'affacturage sert notamment "à aller sur des spécificités pour consolider les ajustements à la marge", ce qui est selon Alban Le Dû, directeur du credit management, "un autre poste important du BFR".

De son côté, le groupe pharmaceutique Sanofi a misé sur la supply chain finance ou reverse factoring (affacturage inversé). Au lieu d'être à l'initiative du fournisseur qui souhaite financer ses créances clients (comme dans l'affacturage classique), ce type de financement est au contraire mis en place à l'initiative du client, qui permet ainsi à ses fournisseurs de financer aisément leurs créances sur lui avec l'aide d'une société d'affacturage (factor). "Un process très efficace pour sa gestion du BFR", conclut Sandrine Jehle Sanofi, responsable de l'optimisation du BFR.