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Changer de mutuelle : n'attendez pas le dernier moment

Pour un ou 500 salariés, le process est le même. Et mieux vaut éviter le rush de fin d'année, surtout cette année avec l'entrée en vigueur de la complémentaire santé obligatoire.

Publié par Delphine Collet le - mis à jour à
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Changer de mutuelle : n'attendez pas le dernier moment

"Pour un ou 500 salariés, le process est le même." C'est le postulat de base qu'explique Stéphanie Perret, animatrice réseau prescripteurs chez Mutuelle de France Plus. Il est donc important de ne pas se tromper, car il sera compliqué, risqué et coûteux de changer de mutuelle d'entreprise.

Pour les entreprises de moins de 50 salariés, il faut dès à présent se préparer pour la rentrée, comme le confirme Olivier Huet, directeur grands comptes et conventions collectives nationales chez Harmonie Mutuelle : "Nous sommes à six mois de l'impact. Les textes sont connus et clairs, les décrets sont stabilisés, les experts comptables dressent les bilans, offrant ainsi de la visibilité à l'entreprise. D'autant que les contrats individuels qui interviennent, pour la plupart, au 31 décembre, doivent être résiliés. C'est également une magnifique occasion de dialoguer dans l'entreprise !"

Choisir l'opérateur ad hoc

S'il existe dans votre PME un accord de branche ou non, ou un accord collectif si votre entreprise compte plus de 50 salariés, lancez une consultation auprès de plusieurs compagnies ou mutuelles pour comparer les offres en fonction de la démographie de votre entreprise - une analyse qui prend, elle aussi un peu de temps -, la richesse des options (ou surcomplémentaires) et les services proposés (outils de souscription individuels, espace client, réseaux de soins, etc.). En fin d'année - pour peu que votre entreprise connaisse un pic d'activité - les opérateurs seront bousculés et pourront moins facilement répondre aux questions de chacun.

L'aspect réglementaire, qui doit être respecté dans le détail, risque aussi de devenir une véritable contrainte pour vos administratifs, voire de comporter des erreurs et donc de coûter cher en cas de contrôle Urssaf. En outre, en cas de souscription effectuée à la dernière minute, ce sont les cartes de mutuelle qui ne seront peut-être pas être prêtes pour les salariés, créant du mécontentement, sans parler de ceux qui seront en plein milieu d'un traitement d'orthodontie pour leurs enfants, par exemple, dont la durée de chaque session de remboursement s'étale sur six mois.

Vous l'aurez compris, cette période juste avant l'été constitue le "dernier moment" idéal pour se pencher sérieusement sur cette complémentaire obligatoire, qu'il s'agisse d'effectuer un audit de conformité si l'entreprise en a déjà une ou qu'il faille en mettre un en place en accord avec la loi, vos aspirations de dirigeant et les attentes de vos salariés.



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