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Les PME-ETI aussi ont intérêt à communiquer sur le risque de change

Face à la volatilité du marché des changes, les grands groupes français ont su faire évoluer leur communication financière. Un réflexe qui reste à acquérir au sein des PME-ETI.

Publié par Yann Petiteaux le | Mis à jour le
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Les PME-ETI aussi ont intérêt à communiquer sur le risque de change

Dans un contexte d'euro fort et de volatilité élevée sur le marché des changes, les grands groupes ont su faire évoluer leur communication financière. C'est ce que montre une étude récente de Mazars réalisée auprès de 36 sociétés du CAC 40 (consulter l'étude). Sur l'ensemble du panel, 29 entreprises (contre 19 en 2011) ont fait le choix de communiquer bien au-delà des contraintes réglementaires actuelles, et d'isoler dans leur communication l'effet de change de la croissance à taux de change constant.

Préciser le taux de croissance organique

Un réflexe qui n'est pas encore acquis au sein des PME-ETI. " Pour ces entreprises de plus petite taille, il peut être pertinent de préciser dans leur communication auprès des banques ou de leurs partenaires la part de l'activité liée à l'évolution d'une devise, estime Guillaume Devaux, associé responsable de la cellule financement et trésorerie d'entreprise chez Mazars. Il peut simplement suffire de préciser la part du chiffre d'affaires impacté par un effet de change ou le taux de croissance organique de l'entreprise. Avec le regain des PME-ETI pour les marchés financiers, ce sont des éléments importants à prendre en compte. "

Faire un diagnostic régulier de l'exposition au risque

D'une manière générale, la mise en place d'une stratégie de couverture du risque de change est un incontournable. " Autant les grands groupes sont souvent bien outillés, autant la prise de conscience n'est pas toujours facile dans les PME ", note Guillaume Devaux. Et de préciser : " La plupart du temps, le petites entreprises se contentent de relever les compteurs en fin d'année. Or il est important d'être davantage proactif en effectuant régulièrement un diagnostic de l'exposition de l'entreprise aux différentes devises, puis de définir une politique de couverture. "

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