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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 août 2023)

Cette semaine dans la presse éco-finance, la croissance rebondi légèrement en France quand l'économie chinoise ralentit, la Banque de France prépare une indicateur climat dans son système de notation des entreprises, les financiers travaillent leur personal branding et les salariés sont de plus en plus absents... Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 août 2023)

La croissance a bien rebondi au deuxième trimestre en France

L'Insee a confirmé, ce jeudi, que le PIB avait progressé de 0,5 % au printemps, après un début d'année finalement atone. Un rebond qui permet de mettre à portée de main l'objectif de croissance de l'exécutif. Ce rebond bienvenu de l'activité au deuxième trimestre ne doit toutefois pas faire oublier que la situation reste fragile. Car la consommation des ménages, qui est le moteur traditionnel de la croissance française, est en berne. Selon l'Insee, elle a fléchi de 0,5 % sous l'effet d'un repli marqué dans l'alimentaire (-2,8 %), toujours affecté par une inflation qui n'avait pas encore entamé sa décrue. L'essentiel de la hausse constatée est au final soutenu par les échanges extérieurs qui « retrouvent de l'allant au deuxième trimestre 2023 ». Côté entreprises également, la situation est contrastée. Si leurs investissements ont diminué de 0,1 % (tirés vers le bas par le secteur de la construction), elles profitent du bol d'air lié à la baisse des prix de l'énergie. Sur la période, le taux de marge des sociétés non financières a augmenté. Il a atteint 33,2 %, en progression de 1,5 point par rapport au trimestre précédent. >> Lire l'article sur le site Les Echos

Ralentissement de l'économie chinoise : une bonne nouvelle pour l'Europe ?

Le ralentissement de l'économie chinoise serait-il une bonne nouvelle pour l'Europe ? Alicia García-Herrero, économiste en chef pour la région Asie-Pacifique chez Natixis, répond à EURACTIV par la positive, affirmant que cela contribuera à réduire l'inflation en Europe. Quant aux pertes des entreprises européennes en raison de la réduction des exportations vers la Chine, elles auraient été ressenties quoi qu'il arrive, alors que la Chine s'ancre durablement dans une politique d'autosuffisance, souligne Mme García-Herrero, également membre du groupe de réflexion Bruegel à Bruxelles. Le ralentissement chinois pourrait donc être un bon signe. En conséquence de la bulle immobilière, les importations chinoises vers l'Union européenne deviennent moins chères pour les entreprises du Vieux continent. En outre, le ralentissement de l'activité dans l'énorme secteur immobilier chinois pourrait également réduire la demande mondiale des matières premières nécessaires au BTP, baissant mécaniquement les prix de métaux comme le fer. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Comment la Banque de France note les entreprises

Chaque année, l'institution monétaire attribue aux entreprises domiciliées en France et dont le chiffre d'affaires dépasse les 750 000 euros une note qui évalue leur santé financière. Une donnée cruciale pour accéder au crédit. Un « indicateur climat », en phase d'expérimentation, viendra compléter cette notation d'ici à 2030. Cet indicateur, qui n'existe pas ailleurs en Europe pour le moment, serait « un élément de simplification et d'unification, un langage commun », estime le gouverneur. La création de cet outil répond aussi aux exigences de la Banque centrale européenne, qui dans sa feuille de route climat va davantage intégrer les données sur la transition dans la conduite de la politique monétaire. Il mesurerait les efforts d'une entreprise sur trois points : son exposition aux risques physiques liés aux aléas météorologiques (inondations, feux de forêts...), le stade auquel elle est parvenue dans sa transition climatique ainsi que l'évaluation des actions de décarbonation à venir, et enfin sa maturité et sa transparence sur les enjeux climatiques. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Les financiers se convertissent au personal branding

Alors que l'utilisation des réseaux sociaux professionnels est désormais indispensable dans les processus de recrutement, le "personal branding", c'est-à-dire la prise en main et l'amélioration de sa communication personnelle, sont devenues primordiales. Les financiers, déjà particulièrement actifs en ligne, n'échappent pas à la règle et s'attachent à renforcer leur image sur ces réseaux. Etape indispensable de toute démarche de recherches d'emploi, les réseaux sociaux professionnels viennent donc aujourd'hui compléter un curriculum vitae et une lettre de motivation et permettent d'aller beaucoup plus loin dans la valorisation de son profil professionnel. A cet effet, il convient néanmoins de soigner son personal branding (marketing personnel), exercice qui consiste notamment à mettre en avant ses compétences, ses soft skills, son positionnement et son image sur les réseaux sociaux professionnels. Cette démarche est d'autant plus nécessaire aujourd'hui que la valorisation des compétences tend à être aussi importante que celle des diplômes et des expériences professionnelles passées. >> lire l'article complet sur le site Option Finance

En entreprise, des salariés de plus en plus absents

L'absentéisme a progressé dans les entreprises en 2022 : 42% des travailleurs ont été au moins un jour en arrêt, contre 34% l'année précédente. Si la hausse est généralisée, elle est néanmoins plus forte chez les moins de 40 ans, ce qui pourrait s'expliquer en partie par les conséquences des nouveaux modes d'organisation du travail après le Covid. Le privé n'est pas le seul concerné puisque le secteur public a aussi enregistré une hausse des arrêts. La hausse de l'absentéisme en entreprise est générale « quels que soient l'âge, le secteur, la CSP, le genre... », constate Noémie Marciano, une responsable de WTW, citée dans l'étude. Mais elle a été plus forte chez les salariés de moins de 40 ans (+16%) ainsi que chez les cadres et professions intermédiaires (+14%) contre 9% pour l'ensemble des salariés. Concernant la durée des arrêts, 4% de ceux-ci ont dépassé 90 jours et 58% ont été de très courte durée, à savoir moins de 7 jours. >> Lire l'article comlet sur le site de La Tribune

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