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Goûter au " sweet equity "

Les outils optionnels habituellement utilisés pour structurer un management package ont été remis en cause par la nouvelle réglementation fiscale qui interdit l'intégration des actions de préférence et des BSA dans les PEA, mais aussi par les incessantes requalifications des titres optionnels pris en grippe par l'administration fiscale. La pratique tend donc aujourd'hui à privilégier un instrument, auparavant délaissé pour son manque de souplesse : le " sweet equity ".

Ce mécanisme tend à surpondérer l'investissement des managers en actions ordinaires en affectant une part plus ou moins importante de la mise des fonds en " quasi-equity. " Autrement dit, les investisseurs financiers utilisent des instruments dont le rendement est garanti mais plafonné (prêt d'actionnaires ou obligations convertibles), tandis que les managers sont investis principalement dans des outils de capitaux et participent donc à la plus-value de manière plus importante en contrepartie d'un risque plus élevé. " Le sweet equity présente l'avantage d'éviter des émissions de titres de plus en plus complexes et semble plus sécurisé fiscalement, pointe Claire Revol-Renié. Revers de la médaille : lorsque la durée du LBO s'allonge, le prêt d'actionnaire augmenté des intérêts capitalisés, structurellement prioritaire, risque de capter l'essentiel ou la totalité de la valeur des fonds propres au détriment des actions ordinaires, d'autant plus lorsque la création de valeur est moins élevée qu'attendue. Il existe néanmoins des solutions techniques pour y remédier et atténuer ces effets défavorables. "


Yousra Senhaji

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