DossierIl y a une vie après la Daf
Aujourd'hui Daf, et demain ?... Quelles sont les évolutions de carrière envisageables après un passage à la tête d'une direction administrative et financière ? Direction générale, création ou reprise d'entreprise... Voici quelques pistes et témoignages d'anciens Daf reconvertis.

Sommaire
- De Daf à dg, il n'y a qu'un pas... ou presque !
- [Témoignage] Thierry Coloigner, un Daf devenu investisseur
- Le Daf, partenaire stratégique du dirigeant
- Piloter la croissance de l'entreprise
- Quand les Daf révèlent leur fibre entrepreneuriale
- La rareté des bonnes cibles
- Quelle valeur ajoutée ?
- La mise de départ
- Surmonter les préjugés sur l'entreprise en difficulté
- [Témoignage] Jean-Marc Timon-David, un Daf créateur d'entreprise
- Pilotage fonctionnel
1 De Daf à dg, il n'y a qu'un pas... ou presque !
Pour un Daf désireux d'évoluer en interne, la direction générale apparaît comme la voie royale. En effet, avec la crise, les compétences du Daf en gestion de trésorerie sont particulièrement valorisées, ce qui renforce sa légitimité à évoluer dans la hiérarchie.
Cependant, le passage de Daf à dg n'apparaît pas toujours comme une évidence. Cela dépend de la taille et de la culture de l'entreprise. Ainsi, cette évolution est plus courante dans les PME et ETI que dans les grands groupes. Dans ces structures de taille restreinte, le Daf assure souvent le rôle de bras droit du dirigeant, ce qui facilite son évolution.
La place qu'occupe la direction financière au sein de l'entreprise joue également un rôle important. Le Daf doit faire évoluer son service de manière à en faire un véritable business partner des autres services de la société, et doit participer à la stratégie tout en démontrant son aptitude à piloter la transformation de l'entreprise.
Enfin, au-delà de ces compétences professionnelles, pour prétendre à la direction générale, le Daf doit également développer un certain nombre de soft skills : leadership, capacités de communication, développement de son réseau...
Retrouvez ici l'intégralité de l'article De Daf à dg : les clés d'une évolution réussie.
L'évolution vers la direction générale fait souvent partie du plan de carrière des Daf. Cependant, au-delà des compétences technique, elle nécessite de développer des soft skills qui ne sont pas traditionnellement associées aux professions financières...
2 [Témoignage] Thierry Coloigner, un Daf devenu investisseur
À 40 ans, Thierry Coloigner a déjà plusieurs vies à son actif. Diplômé de Polytechnique et des Mines de Paris, il entre en 2001 à l'Agence des participations de l'État. Il y fait ses armes en tant qu'actionnaire au nom de l'État dans de grandes entreprises comme Thales ou Thomson, avant de rejoindre le privé chez Plastic Omnium. " Ces expériences m'ont fait comprendre le rôle essentiel de l'actionnaire et des banques dans le tissu industriel, mais aussi la nécessité de disposer d'un véritable projet pour mettre en place une stratégie, et de prendre part à des projets industriels ou financiers transformants " souligne-t-il.
3 Le Daf, partenaire stratégique du dirigeant
En 2007, il rejoint Financière Agache Private Equity, le family office du groupe Arnault. Il y découvre le métier d'investisseur et participe aux levées de fonds de Go Voyages et Paprec, deux opérations à forte empreinte stratégique. En 2009, il entre chez Paprec en tant qu'administrateur et directeur général adjoint finances et développement. " Je connaissais parfaitement le modèle et la vision stratégique du dirigeant et j'y croyais " explique-t-il. Il endosse le rôle de "sparring partner", comme il aime à le dire, aux côtés du dirigeant. " Le temps du Daf qui ne fait que de la comptabilité est révolu. Il doit désormais participer activement au développement de l'entreprise en portant la vision financière de la stratégie ", estime-t-il. Cela passe notamment par des conseils financiers avisés quant aux objectifs définis par la direction.
4 Piloter la croissance de l'entreprise
Aussi, pour lui " un bon Daf est capable de faire comprendre la stratégie, en interne comme en externe, et c'est pour cela qu'il faut en être imprégné. " Un tel partenariat a d'ailleurs plutôt réussi à Paprec qui a vu, en quatre ans, son chiffre d'affaires passer de 200 à 400 millions d'euros grâce à une vingtaine d'opérations de croissance externe.
Pour Thierry Coloigner, " l'essence même du métier de Daf est de piloter la croissance de l'entreprise. Les process et le reporting sont les bases du métier et un Daf ne doit plus être surpris par ces demandes de la part des actionnaires notamment. Avoir connaissance des objectifs de l'entreprise et savoir rassurer les équipes sont des éléments de réussite du Daf ".
Fort de cette expérience, il rejoint Bridgepoint en juillet 2013 en tant que directeur, membre de l'équipe services aux entreprises. Il retourne ainsi dans le monde de l'investissement, avec une équipe " où entente et confiance sont les maîtres mots, tout en ayant un côté entrepreneurial développé ". Mais son expérience de Daf lui permet surtout d'apporter une vision différente. " J'ai conscience des enjeux et des contraintes liés à la mise en oeuvre des orientations que souhaite l'actionnaire. Ce recul me permet d'établir une relation de confiance avec mes interlocuteurs au sein des participations ", souligne-t-il. " Ce métier est une synthèse de toutes mes expériences passées, mais ce sont principalement les notions d'accompagnement et de nouveaux projets d'entreprise qui me motivent aujourd'hui " conclut-il.
En aparté
La réalisation dont vous êtes le plus fier ?
À ce jour, sur le plan professionnel, avoir participé à l'émergence d'une belle ETI française, Paprec.
Votre bête noire ?
L'ennui, parce que j'aime être utile, faire avancer les choses et en découvrir.
Si vous n'exerciez pas ce métier, vous seriez...
Médecin, parce que c'est un métier utile, tourné vers les autres et porteur de sens.
Repères
Raison sociale : Bridgepoint
Activité : Société de gestion indépendante
Forme juridique : SA
Président : Benoît Bassi
Effectif : 15 investisseurs
Fonds gérés (monde) : 12 Mds€
Après une expérience en tant que Daf, Thierry Coloignier a rejoint en 2013 un fonds d'investissements, son expérience lui permettant d'instaurer un climat de confiance avec ses interlocuteurs.
5 Quand les Daf révèlent leur fibre entrepreneuriale
Si le métier de Daf exclut généralement ce petit grain de folie nécessaire à la création de start-up ou de nouveaux concepts, la reprise d'entreprises, elle, leur convient bien. Par l'exercice quotidien des multiples casquettes qui entrent dans les attributions des Daf, ces derniers sont particulièrement qualifiés pour reprendre avec succès des entreprises matures, voire redresser des sociétés en difficulté. Cela dit, la reprise d'entreprise présente des obstacles souvent sous-estimés par d'anciens salariés confiants dans leurs qualités de gestionnaires mais pas pour autant préparés à entamer un long processus de chasse à la bonne cible et de négociations usantes avec les cédants, ni à vivre de multiples échecs et faux espoirs...
6 La rareté des bonnes cibles
Car, il faut le savoir, malgré tout ce que rapportent les médias sur les milliers d'entreprises à reprendre chaque année du fait du papy-boom et du déclin des vocations chez les héritiers d'entreprises familiales, les repreneurs sont bien plus nombreux que les cédants. Ainsi, si on exclut les fonds de commerce et les TPE de moins de cinq salariés, " la réalité du marché de la cession est de l'ordre de 6700 entreprises par an ", indique l'édition 2013 de l'Observatoire de la reprise d'entreprise publié par le CRA (Cédants et repreneurs d'affaires). Le rapport est en moyenne d'un cédant pour cinq repreneurs.
Par ailleurs, les repreneurs individuels se retrouvent presque systématiquement en concurrence avec des personnes morales, qui ont l'avantage, aux yeux du cédant, d'être plus fiables et plus solides financièrement. Pour Pascal Ferron, associé Baker Tilly France spécialisé dans la reprise d'entreprises : " Les repreneurs personnes physiques ont néanmoins toutes leurs chances, s'ils savent jouer sur le côté humain, créer une relation de confiance et persuader le cédant qu'ils sauront mieux que quiconque pérenniser et développer leur entreprise. "
Lire aussi : Nominations : 6 Daf repérés ce vendredi 11 avril
7 Quelle valeur ajoutée ?
Dès lors, bien orienter ses recherches s'avère essentiel. Pour cela, plutôt que de cibler des macrosecteurs économiques, le repreneur doit plutôt prendre le temps de faire un petit bilan de compétences : qu'est-ce que je sais faire le mieux ? En quoi suis-je bon ? En quoi suis-je moins bon ? C'est ce qu'a réalisé Yves Pépin (voir le témoignage ci-dessous), qui a flashé sur le projet de conception de chalets en bois Soléode, parce qu'il avait une histoire spéciale avec cette activité et son produit (son père était menuisier), et a su, en plus, apporter une valeur ajoutée en transformant le business model d'un bureau d'études qui se cantonnait à la conception en une véritable entreprise industrielle qui se charge de la réalisation.
8 La mise de départ
Autre facteur majeur d'appréhension pour les candidats à la reprise : le montant des fonds à engager dans ce pari risqué. Selon l'étude CRA précitée, l'apport personnel moyen est compris entre 150 000 et 300 000 euros. Même si la somme n'est pas anecdotique, elle est à la portée des économies de bon nombre d'anciens Daf.
Bien entendu, cela dépend aussi de la taille et de l'attractivité de la cible, les anciens directeurs financiers d'ETI s'orientant plus vers des PME et non des TPE. Dans ces cas, outre la recherche de l'entreprise idoine, le repreneur devra aussi trouver un partenaire financier auquel s'adosser pour réaliser l'opération. Les fonds d'investissement sont très friands des profils de Daf expérimentés pour monter des LBO sur des PME et sont prêts, dans ces cas-là, à apporter jusqu'à 90% des montants nécessaires... Dans tous les cas, " le repreneur devra décomplexer par rapport à son apport personnel, conseille Pascal Ferron (Baker Tilly). Avec 100 000 euros, on peut déjà faire des miracles ".
Et pour les Daf à court de liquidités ou qui ne veulent pas entamer leur patrimoine, la reprise d'entreprises en difficulté ou carrément en liquidation peut constituer une alternative particulièrement intéressante. Les acquisitions en procédure collective se font régulièrement, avec des décotes très significatives par rapport aux valeurs de marché, alors que " parmi les milliers d'entreprises faisant l'objet de procédures collectives, 5 à 10% présentent un potentiel de redressement important et peuvent constituer des cibles de choix pour les profils de bons gestionnaires, de fait, que sont les Daf ", plaide Christophe Callet, responsable du département de restructuration des entreprises pour le cabinet de conseil Delfineo.
9 Surmonter les préjugés sur l'entreprise en difficulté
Réaliser une reprise de société en difficulté est-il plus risqué ? " L'oeil que le repreneur va poser sur une entreprise à reprendre, qu'elle soit saine ou en difficulté, doit être le même, insiste Christophe Callet. Il doit examiner le marché, les qualités intrinsèques de la cible, de ses effectifs et de ses produits avant d'essayer de comprendre la cause de ses difficultés. "
Si l'entreprise s'est retrouvée en faillite en raison d'une mauvaise gestion, ce qui est assez fréquent, un profil de Daf rodé à la maîtrise des coûts et aux règles de bonne gestion est particulièrement indiqué pour lui faire retrouver le chemin de la croissance. En revanche, si la société a perdu ses clients les plus importants dans sa débâcle, seul un profil de développeur commercial hors pair pourrait la sauver.
D'après l'expert en entreprises en difficulté, un retournement rapide requiert le bon diagnostic sur les raisons de la défaillance et une reprise redimensionnée au plus juste. Il apparaît donc essentiel de ne pas s'engager à reprendre la totalité de l'effectif si votre business plan de reprise est basé sur le tiers du chiffre d'affaires. Et il ne faut pas non plus tenter de racheter les actifs à vil prix au mépris des estimations réalisées par les experts dans le cadre de la procédure de liquidation : les juges apprécieront moyennement...
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Quelques exemples de réussite
" Le repreneur qui veut réussir doit se lancer sans aucun dogme dans la tête et va devoir briser ceux des autres ! Reprendre, c'est refuser les dogmes ! ", proclamait Pascal Ferron, vice-président du réseau d'experts-comptables Baker Tilly France lors d'une conférence organisée conjointement avec la DFCG dans le cadre de leur congrès annuel Financium, sur le thème de la reprise d'entreprise. Plusieurs témoignages de Daf ont illustré ce passage de l'autre côté du miroir.
Christophe Rémy a réussi à investir moins de 2% pour reprendre son restaurant alors qu'il était Daf pour l'entreprise d'ingénierie GECI International. Il a gardé son emploi, a levé un peu plus de 2 millions d'euros. Son associé, qui connaissait bien le secteur de la restauration, a pris 30% des parts et c'est lui qui fait " tourner la boutique ". Christophe Rémy a mis en place des outils de gestion et de reporting, des processus de management : c'était sa valeur ajoutée au business.
Frédéric Bouleuc a racheté son cabinet d'expertise comptable à Paris, avec un cabinet membre de Baker Tilly en Bourgogne, après avoir exercé les fonctions de Daf et être passé par l'un des "big" du secteur. Selon lui, le plus important est de savoir convaincre le cédant, qui recherche un repreneur ayant les mêmes valeurs que lui et conservera son personnel. Il doit être persuadé que vous serez capable d'oublier vos comportements de salarié et que vous n'hésiterez pas à " mettre les mains dans le cambouis ". Il faut savoir être patient, le séduire, le convaincre.
[Témoignage] Yves Pépin, ex-Daf, repreneur de Soléode : " Repartir à zéro sur un nouveau projet n'est pas facile "
Après une trentaine d'années de salariat, dont une décennie au poste de directeur financier de l'équipementier automobile ZF Systèmes de direction, Yves Pépin entame sa carrière entrepreneuriale en 2011. " À 56 ans, repartir à zéro sur un nouveau projet n'est pas une chose facile, je me suis donné un an pour trouver la cible idéale et me suis inscrit à une formation au sein de l'association de transmission d'entreprise (CRA) pour mettre toutes les chances de mon côté ", confie Yves Pépin.
L'ancien Daf mobilise son réseau pour dénicher les affaires susceptibles de l'intéresser avant qu'elles ne soient officiellement sur le marché et, après trois lettres d'intention et quelques moments de découragement, finit par trouver le projet qui lui convient : à mi-chemin entre la création ex nihilo et la reprise. Il s'agit de Soléode, un bureau d'études qui conçoit des habitations légères de loisirs en ossature bois. L'ancien Daf propose au fondateur de s'associer et de donner une nouvelle dimension à l'entreprise en se lançant dans la fabrication de ces chalets à destination des campings. " La construction de mobile homes en bois est un marché de niche porteur, qui profite de la montée en gamme des campings ", analyse Yves Pépin, qui table sur un chiffre d'affaires de 4 à 5 millions d'euros pour 2014. " Nous avons réalisé une quarantaine de devis mais la fenêtre de tir pour la saison 2013 s'est déjà refermée ", déplore l'ancien Daf, qui trouve que la période d'inertie entre les demandes de devis et leur transformation en commandes fermes est décidément trop longue... Pour ne pas trop puiser dans ses économies en attendant le démarrage, Yves Pépin a accepté une mission de manager de transition dans une PME d'ingénierie, Neolux SAS.
Toujours prévoir un plan B fait aussi partie de la sagesse du Daf expérimenté...
L'exercice de la fonction de Daf préparerait, mieux qu'une autre, à la réussite d'une reprise d'entreprise. À condition de prendre le temps de choisir la bonne cible et de bien calibrer ses moyens.
11 [Témoignage] Jean-Marc Timon-David, un Daf créateur d'entreprise
À première vue, le parcours professionnel de Jean-Marc Timon-David pourrait surprendre. Passer d'un poste de Daf au sein d'une structure de 190 salariés à la création d'une petite entreprise de sirops artisanaux n'est pas banal. Mais, à y regarder de plus près, le cheminement de ce Marseillais de 47 ans est finalement assez naturel.
Titulaire d'un double DUT, Jean-Marc Timon-David a commencé sa carrière au sein de la société Portex, qui commercialise du matériel de télévision par satellite. Quatre ans plus tard, il prend la responsabilité du magasin interne régional PACA-Corse de TDF (Télédiffusion de France, ex-ORTF, situé à Marseille,). Il est promu Daf régional en janvier 2007 et gère alors une structure de 190 salariés avec 20 millions d'euros de budget. " C'est le poste que j'attendais car c'est celui qui m'offrait la vision la plus large possible ", souligne Jean-Marc Timon-David.
12 Pilotage fonctionnel
Trois ans plus tard, il quitte l'entreprise dans le cadre d'un plan de départ volontaire national qu'il a lui-même mis en place. " J'avais toujours eu l'idée de créer ma propre boîte ", explique-t-il. Il envisage un temps de lancer une activité de réparation de véhicules sur site. Mais finalement, inspiré par les recettes de sa grand-mère, il crée Les sirops d'Éloïde à Marseille en avril 2012. Une structure spécialisée dans la fabrication de sirops naturels (basilic, menthe, thym...) où il est le seul maître à bord. Il se fournit en plantes fraîches auprès de producteurs locaux et sous-traite la fabrication de ses recettes. Un produit haut de gamme commercialisé par un réseau d'agents. Ses cibles ? Les épiceries fines, les chocolatiers, mais aussi quelques grandes tables françaises.
Cette nouvelle aventure ne pose pas de difficultés majeures à celui qui a porté dans sa carrière les casquettes d'acheteur, de logisticien et de directeur financier. " Quand vous êtes le Daf d'une structure de 190 salariés, il faut une forte présence sur le terrain, analyse Jean-Marc Timon-David. Quand vous fonctionnez uniquement avec des sous-traitants, c'est la même chose. Vous avez besoin qu'ils soient performants, qu'ils vous fournissent en temps et en heure et que le travail soit bien fait. Il y a une dimension humaine qui est très importante et un pilotage fonctionnel qui n'est pas négligeable, même s'il ne repose pas sur un lien hiérarchique. "
En 2013, la petite entreprise de Jean-Marc Timon-David a généré 40 000 euros de chiffre d'affaires. Pour 2014, il lorgne vers l'export. Et selon la tournure des événements, il n'exclut pas de faire entrer des partenaires au capital.
En aparté
La réalisation dont vous êtes le plus fier ?
Avoir réussi à créer un produit qui valorise une identité régionale. En France, on a tué cela, alors que c'est une richesse.
Votre bête noire ?
La comptabilité ! C'est loin d'être ce qui me plaît le plus dans mon travail. Ce que j'aime, c'est développer une activité.
Si vous n'aviez pas été Daf, vous auriez été...
J'aurais aimé être agriculteur, faire du fromage de chèvre par exemple. Le rapport à la terre, c'est important pour moi.
Repères
Raison sociale : Éloïde SAS
Activité : Fabrication de sirops haut de gamme 100 % naturels
Forme juridique : SAS
Siège social : Marseille (Bouches-du-Rhône)
Année de création : 2012
Dirigeant : Jean-Marc Timon-David
Daf : Jean-Marc Timon-David
Effectif 2013 : pas de salariés
CA 2013 : 40 000 euros
Il y a quatre ans, ce Marseillais d'origine a quitté son poste de Daf pour créer une petite société de sirops artisanaux. Une nouvelle vie où ses compétences de gestionnaire se révèlent très utiles. Portrait.
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