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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 mai 2021)

La reprise est au centre des préoccupations de tous les acteurs économiques et politiques, bien conscients qu'il faudra accompagner les entreprises dans cette dynamique de reprise. Toute la question est de savoir comment ! Bonne lecture.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 24 mai 2021)

Report de déficits : un coup de pouce fiscal très attendu par les entreprises

Dans le projet de loi de finances rectificative qui sera présenté la semaine prochaine, Bercy compte faciliter le recours au mécanisme de report en arrière des déficits. Cette mesure, technique en apparence, va soulager fortement la trésorerie des entreprises. Le mécanisme fiscal de report en arrière des déficits (ou " carry-back ") permet à une entreprise, qui a réalisé un déficit fiscal au titre d'une année, de récupérer sous la forme d'une créance une partie de l'impôt sur les sociétés versé l'année précédente, lorsque l'entreprise avait dégagé des bénéfices. Bercy compte assouplir le dispositif actuel en faisant disparaître le plafond de 1 million d'euros,et pourront imputer le déficit sur les trois exercices précédents et non un seul, ce qui changera sensiblement la donne pour des entreprises de taille importante. En revanche, la mesure adoptée en juillet dernier qui permettait aux sociétés de se faire immédiatement rembourser (plutôt que de détenir une créance), ne sera pas renouvelée. Les entreprises avaient jusqu'au 19 mai, la date limite de dépôt de la déclaration de résultat, pour en bénéficier et ainsi soulager leur trésorerie grâce à une entrée de cash. Elles devront désormais revenir au délai habituel de 5 ans. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Défaillances d'entreprises : ce à quoi il faut s'attendre

Va-t-on assister à un raz-de-marée d'entreprises qui vont défaillir, dès les aides de l'Etat retirées ? Pas nécessairement dit l'étude publiée par EY. Car la notion d'une économie qui doit résister ne va pas disparaître avec la fin des soutiens financiers. Sans compter sur l'Etat qui va continuer à jouer un rôle. Ou encore les fonds d'investissements, qui disposent de moyens financiers qui n'ont pas forcément été dépensés durant la crise, sont tout à fait capables de venir se positionner sur des entreprises fragilisées, secouées par la crise et qui ont du mal à retrouver des capacités d'investissement mais avec un profil de profitabilité valable et qui génèrent de la croissance. " Les fonds vont venir se positionner sur ces entreprises en entrant en equity ", estime Karim Lasri, associate partner EY en charge du restructuring, ajoutant qu'ils " vont jouer un rôle dans le retournement ". >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

A l'heure de la reprise, les PME face au mur de leur dette

Bercy planche sur un projet de procédure " rapide " et " simplifiée " permettant aux PME d'étaler les emprunts contractés pendant la crise sur dix ans maximum. Le ministère de l'économie cible les structures de moins de 20 salariés, ayant moins de trois millions d'euros de passif déclaré. Deux critères objectifs, assortis d'un troisième plus difficile à mesurer : l'entreprise candidate à la restructuration doit avoir " fonctionné dans des conditions satisfaisantes avant la crise économique ". Mais comment " trier " les entreprises qui répondent à ces conditions ? Pour Denis Le Bossé, président du cabinet ARC, l'erreur serait de confier la mission aux tribunaux de commerce, en recourant par exemple à la procédure judiciaire simplifiée, un dispositif refondu en 2005 mais peu utilisé. La CPME plaide elle pour la création de " cellules de restructuration ", qui rassembleraient les médiateurs du crédit, une instance rattachée à la Banque de France présente sur tout le territoire, le réseau des groupements de prévention agréé (GPA), spécialisés dans l'établissement de diagnostics des entreprises en difficulté, éventuellement rejoints par d'autres professionnels " tiers de confiance ", par exemple des experts-comptables ou commissaires aux comptes. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Le chief finance transformation officer, une fonction en devenir

Fonction clé dans les entreprises anglo-saxonnes, le chief finance transformation officer (CFTO) commence à apparaître en France. Profil doté de compétences à la fois opérationnelles et techniques, celui-ci a pour mission de faire évoluer la fonction finance, tant sur des aspects organisationnels que digitaux. Pour mener à bien ses projets de transformation, la direction financière doit parfois être accompagnée par des personnes capables de décrypter l'environnement économique et financier, d'identifier les technologies émergentes et d'avoir une bonne connaissance du corpus social et des métiers de la fonction finance. Au lieu de recourir à des prestataires externes, certains groupes décident de créer un poste dédié. En général de profil ingénieur, les CFTO ont notamment en charge de définir le schéma directeur du projet de transformation, puis de mobiliser et de fédérer l'ensemble des équipes finance pour sa mise en oeuvre. >> Lire l'article complet sur le site option Finance

L'avènement impitoyable de la " sur-traitance "

Dans la nouvelle compétition globale, il existe deux catégories d'entreprises : celles qui sont capables d'imposer leur " plateforme " leur permettant d'asseoir une position commerciale dominante, mais aussi d'établir les standards et les normes de leur secteur d'activité ; et puis il y a les autres, celles qui suivent et qui se " pluggent ", en quelque sorte, aux nouveaux écosystèmes pour faire commerce. On assiste ainsi à une recomposition totale du " flux des affaires " et à une rupture par rapport à la conception traditionnelle des avantages concurrentiels. Tout se passe comme si quelques entreprises seulement pouvaient, par leurs avancés technologiques et leurs capacités à capter les marchés, influencer toutes les autres. C'est ce que l'on peut appeler la " sur-traitance ". Le développement de l'économie des plateformes change les règles du jeu du monde des affaires. Parmi ces nouvelles règles, la sur-traitance pourrait bientôt faire la loi : il sera alors indispensable de s'adapter pour survivre. >> Lire l'article complet sur le site HBR France



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