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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 10 janvier 2022)

"Faire ce qu'il faut", "contenir" l'inflation, "limiter" les tensions, "tirer partie de ses forces", "s'accommoder des contraintes"... Bref, ce début d'année 2022 met encore une fois la résistance des entreprises et des gouvernements à l'épreuve. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 10 janvier 2022)

Les entreprises sous LBO plus digitales et plus durables

La vie est-elle très différente sous LBO (lorsque le capital de l'entreprise est détenu par un fonds d'investissement) ? " Oui ", répondent les directeurs financiers concernés, interrogés récemment par EY, dans une étude intitulée " CFO sous LBO ". Les premières différences sont structurelles. Ensuite, l'arrivée d'un fonds entraîne des changements organisationnels dans l'entreprise, à commencer par la refonte du modèle de pilotage financier et opérationnel. Les directeurs financiers saluent l'apport des fonds en matière d'organisation et de pilotage. Mais la pression financière est importante. Les images d'Epinal des entreprises sous LBO contraintes de se serrer la ceinture sont encore exactes. 62 % des CFO répondants jugent " fort ou très fort " leur niveau de contraintes financières, covenants, ratios de dette sur fonds propres, etc. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Les difficultés d'approvisionnement, sources de litiges entre entreprises

Les difficultés d'approvisionnements représentent désormais 20 % des saisines du Médiateur des entreprises et s'étendent à tous les secteurs d'activité. Bercy s'est emparé de cette question en annonçant mi-décembre un plan d'accompagnement visant à aider les entreprises à passer ce cap difficile en termes de trésorerie. Le dispositif s'apprête à être complété d'ici à la fin janvier par l'installation par Pierre Pelouzet d'un comité de crise auquel participeront les organisations patronales (Afep, Medef, CPME, U2P) ainsi que les Chambres de commerce et de métier. >> Lire l'article complet sur le site les Echos

Contenir l'inflation autour de 2% : la BCE et la Banque de France "feront ce qu'il faut" (Villeroy de Galhau)

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a annoncé que l'institution qu'il dirige ainsi que la Banque centrale européenne "feront ce qu'il faut" pour ramener la hausse des prix autour de 2%, et cela dans la "durée". Si l'inflation est moins forte en France qu'en Europe, elle n'a jamais été aussi haute depuis 25 ans en zone euro. Même si le niveau n'atteint pas celui des Etats-Unis, où la hausse des prix a bondi de 7% en 2021. La BCE a multiplié par deux sa prévision d'inflation sur l'année 2022, et table désormais sur une hausse de 3,2% des prix, contre 1,7% précédemment. Contrairement à la réserve fédérale américaine, les responsables européens insistent sur le fait que la hausse de l'inflation sera transitoire. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

L'inflation est la préoccupation majeure des dirigeants d'entreprises selon une enquête

L'inflation est devenue une préoccupation majeure pour les dirigeants d'entreprises dans le monde, qui s'inquiètent de la voir persister au-delà de 2022, selon une enquête publiée jeudi par le centre de recherche économique Conference Board. Quelque 55% des responsables interrogés dans le monde s'attendent à subir des pressions inflationnistes jusqu'à mi-2023 au moins. Selon l'enquête, il y a "peu de signes" indiquant que les patrons prévoient d'absorber la hausse de leurs coûts et rogner sur leurs marges. La plupart entendent, au contraire, répercuter ces hausses sur leurs prix de vente. Autre conséquence, la moindre priorité accordée à la réduction des coûts, qui n'arrive qu'en 15e position chez les dirigeants d'entreprises américaines et à la 10e place chez les patrons en Europe et au Japon. >> Lire l'article complet sur le site Figaro Economie

Crise : il n'y aura pas de vague des défaillances d'entreprises

Un peu moins de 27.300 défaillances d'entreprises ont été recensées en 2021, soit 46,6 % de moins qu'en 2019. Il n'y a aucun signe d'une vague de faillites à venir même si leur nombre devrait augmenter cette année avec la normalisation de la situation économique. L'état d'esprit des employeurs mesuré par le ministère du Travail n'a pas trop souffert à ce stade de la vague Omicron. Dans près de la moitié des cas début décembre, ils excluaient totalement des licenciements dans les prochains mois. Depuis, le gouvernement a dégainé des aides ciblées, limitant les risques de dégradation. Ce sont plutôt les difficultés de trésorerie induites par les difficultés d'approvisionnement qui font l'objet d'un suivi attentif de Bercy. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Entre télétravail et présentiel, quel management post-crise ?

Selon une enquête menée auprès de plus de 11 000 répondants, les supérieurs hiérarchiques sont désormais attendus à la fois sur leurs capacités techniques et leurs compétences relationnelles. En tout état de cause, les managers doivent, de plus en plus souvent, encadrer des équipes composées à la fois de télétravailleurs et de travailleurs présents dans les locaux. La dimension collective du travail a posé problème. La dimension affective du travail s'en est également trouvée affectée, c'est même cette dimension qui a le plus manqué lors de la mise à distance. Désormais, il sera donc difficile pour les organisations de passer à côté d'une réflexion humaine et organisationnelle sur le rôle de leurs différentes lignes managériales. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness



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