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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 décembre 2019)

Cette semaine, transmission, cession, fusion sont au programme mais on parle aussi de fiscalité, de raison d'être et d'enjeux climatiques. Autant de défis pour la stabilité financière des entreprises. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 décembre 2019)

Cession d'entreprises : 3 éléments pour convaincre les repreneurs

Si le potentiel de croissance et la rentabilité sont des critères essentiels lors du rachat d'une entreprise, les acheteurs scrutent aussi attentivement les équipes qui composent leur cible, et les valeurs de cette dernière. Motivation ou conjoncture, le nombre de transmissions-reprises aurait chuté d'un tiers entre 2013 et 2016. Et la tendance se poursuivrait, actuellement, selon les organisateurs du salon " Transfair " qui s'est tenu, fin novembre, à Paris. Une étude réalisée à cette occasion par Infopro Digital Etudes auprès de repreneurs, cédants et personnes intéressées par une reprise d'entreprise révèle que les principaux critères considérés lors d'une telle opération sont de trois ordres : l'aspect financier, l'humain e les valeurs. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Le climat : un défi pour la stabilité financière et la politique monétaire

La Banque de France prend au sérieux le climat et ses dérèglements. Elle a annoncé il y a deux semaines de prochains tests de résistance climatiques auxquels seront soumis les grandes banques et compagnies d'assurance françaises en 2020. La BCE pourrait ajuster les critères d'éligibilité ou les niveaux de décote (" haircut " en anglais, soit la différence entre la valeur de marché d'un actif et la valeur attribuée à cet actif lorsqu'elle est utilisée comme garantie d'un emprunt). Les prêts aux secteurs les plus polluants pourraient par exemple être exclus ou fortement décotés dans le calcul des collatéraux dans les opérations de refinancement des banques européennes auprès de la BCE. De nombreuses voix appellent aussi à un " verdissement " du programme d'achat d'actifs (le fameux QE, quantitative easing ou assouplissement quantitatif), qui a repris au rythme de 20 milliards d'euros par mois depuis novembre, en privilégiant des achats de dette " verte ". >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

La raison d'être, nouvelle valeur cardinale du capital réputation ?

Intangible, immatérielle, parfois émotionnelle, la raison d'être est un actif majeur, appelé à compter dans la valorisation des organisations et de leur capital réputation. Plus l'entreprise est perçue comme utile, meilleure est sa réputation. On peut donc imaginer que la raison d'être, expression de la contribution sociétale de l'entreprise trouvera très vite sa place dans les critères de valorisation du capital réputation. La formulation d'une raison d'être permet alors de synthétiser et de porter de manière transverse une aspiration, une promesse et un engagement, combinant ambition et réalisme, humilité et exigence. Une raison d'être ne se " fabrique " pas, ni ne se décrète. Elle se révèle, s'exprime, s'incarne, se développe, mais elle est nécessairement et par essence le fruit d'une histoire et d'une vision. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France

Fusion PSA-Fiat Chrysler : les risques qui pèsent encore sur le deal

Les deux groupes doivent encore passer un certain nombre d'étapes avant de pouvoir procéder à leur fusion. En particulier, obtenir le feu vert des autorités anti-trust européennes risque de ne pas être une simple formalité. " Obtenir le sésame de la Commission risque d'être compliqué, et on ne voit pas trop quelles concessions pourraient être faites : il pourrait être difficile de céder un modèle dans un seul pays... ", avance un expert du secteur. Volkswagen détient, certes, plus de 50% du marché allemand, " mais la situation n'est pas comparable car elle a été obtenue de façon organique, et non par croissance externe... " L'ouverture sur les règles en la matière, annoncée ces derniers jours par Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission Européenne, pourrait éclaircir l'horizon, espèrent les protagonistes de la fusion. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

L'expert-comptable au coeur de la transmission d'entreprise

La Chambre de commerce et d'industrie estime que plus de 275 000 entreprises seront concernées par la transmission en Île-de-France dans les dix prochaines années. La transmission d'entreprise est un sujet complexe qui recouvre divers aspects techniques : de la comptabilité au financement, en passant par la fiscalité, l'aspect social et RH, le domaine juridique... Mais également des aspects humains. Elle nécessite donc une compréhension globale du projet, de ses objectifs et de ses impacts. Les rapports privilégiés entre l'expert-comptable et son client sont un avantage dont il faut tirer profit pour une opération réussie. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde du chiffre

Fiscalité, le choc de simplification n'a pas (encore) eu lieu

C'est en remplissant chaque année sa déclaration d'impôt sur le revenu, et sa dizaine d'annexes, qu'on touche du doigt la désespérante complexité de la fiscalité française. Pourtant, le législateur a bien essayé de rendre plus accessible la norme fiscale : fusionner l'impôt sur le revenu et la CSG-CRDS, mettre en place le prélèvement à la source, transformer l'impôts sur la fortune (ISF) en impôts sur la fortune immobilière (IFI), passer de la taxe professionnelle à la contribution économique territoriale, supprimer la taxe d'habitation, mettre en place un principe de " silence vaut accord " ... À chaque fois, le but est de simplifier pour rendre l'impôt plus lisible. Le résultat inverse est souvent atteint. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Elliott contre Capgemini, les dessous d'un poker menteur autour de la tentative d'achat d'Altran

Le fonds activiste américain, qui donne de l'urticaire sur la Place de Paris, veut que Capgemini augmente son offre d'achat. Mercredi 18 décembre, l'AMF a fixé au 22 janvier la clôture de l'OPA lancée par Capgemini à 14 euros par action sur Altran. Colette Neuville, la présidente de l'Association de défense des minoritaires, a contesté cette valorisation jugée trop faible auprès de la cour d'appel. Au-delà des habituels contentieux et querelles d'experts, propres à ces empoignades boursières, le débat s'est crispé. La raison ? Elle tient en un nom : Elliott. Le fonds activiste en campagne pour un relèvement du prix pourrait aussi bien s'appeler Lucifer pour la cour d'appel qui le définit, dans son ordonnance, comme " adoptant des stratégies de déstabilisation et d'entrave dans un but spéculatif ". >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

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