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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 avril 2020)

Cette 6e semaine de confinement est marquée par les premiers pas des Etats pour dessiner un plan de relance, les hésitations des investisseurs qui restent très prudents et par le parcours du combattant de certaines entreprises en attente d'éligibilité aux dispositifs d'aide.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 avril 2020)

Prêt garanti par l'Etat : pourquoi certaines entreprises ont-elles du mal à convaincre les banques ?

Le prêt garanti par l'Etat rencontre un véritable succès. Plus de 230.000 entreprises l'ont déjà obtenu. Mais certaines se heurtent à un examen tatillon, voire au refus des banques. Alors qu'elles sont rentables. Pour ces entreprises rentables mais qui doivent parfois renforcer leurs fonds propres, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé un dispositif d'avances remboursables, dont on attend encore les conditions de mise en oeuvre. Pour toutes ces entreprises " fragiles ", et elles sont nombreuses, selon la CPME, puisque 36 % des PME n'ont même pas un mois de trésorerie devant elles, une fois levées les restrictions d'éligibilité, le parcours du combattant se poursuit. Même éligibles, elles devront passer sous les fourches Caudines de l'analyse financière. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

400 000 entreprises se mobilisent pour créer une économie plus solidaire, durable et résiliente

Alors que l'État prévoit d'aider à hauteur de 20 milliards d'euros les grandes entreprises, 400 000 entrepreneurs alertent le gouvernement. Et si les aides soutenaient plutôt les entreprises à impact social et environnemental ? Pourtant, le plan de budget rectificatif a plutôt l'air destiné à soutenir l'ancienne économie qu'à faire émerger des solutions pérennes. Le collectif Nous Sommes Demain comprend que l'État doive soutenir les grandes entreprises françaises mais regrette l'absence d'un soutien " aussi rapide et concret " aux entreprises inclusives à impact positif pour l'environnement. Mais, en cohérence avec l'amendement émis par le député Matthieu Orphelin appelant à conditionner cette aide à des engagements de réduction de l'empreinte écologique des entreprises bénéficiaires - sans imposer toutefois de conditions contraignantes -, Nous Sommes Demain suggère une liste d'actions concrètes auxquelles les sociétés aidées pourraient s'engager sur le volet social. >> Lire l'article complet sur le site L'ADN

Des experts mettent en garde sur l'intégration du plan de relance au budget de l'UE

L'intégration du plan de relance au budget à long terme de l'UE ne serait pas la solution la plus efficace selon des experts des questions budgétaires. Les experts affirment que l'intégration du plan de reprise au CFP rendra les négociations sur le budget de l'UE encore plus difficiles. Le budget à long terme est un instrument hautement réglementé, et l'ajout d'un plan de relance au sein de sa structure déjà complexe s'avérerait difficile d'un point de vue légal et risqué sur le plan politique, signalent les experts. Le directeur de l'Institut Jacques Delors invite plutôt l'Europe à mettre en place un " Instrument de solidarité en cas de pandémie " pour émettre des obligations garanties par les États membres sur le marché. L'argent serait ensuite redistribué aux pays gravement touchés et investi dans certains secteurs ciblés. Reste à traiter le désaccord le plus profond qui portera sur la façon de distribuer cet argent - à savoir, au moyen de prêts ou de subventions. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Fiscalité et gestion de crise : s'inspirer de l'étranger

L'action dans l'urgence menée par le gouvernement en matière fiscale est nécessaire. Mais est-elle suffisante ? Les exemples étrangers semblent montrer que l'après-crise sanitaire peut et doit se préparer dès maintenant. Mesures concernant la TVA, adoption d'échéances lointaines de report, révision du dispositif de déductibilité des charges financières, nos voisins européens et américains pilotent déjà leur fiscalité sur le moyen terme. La fiscalité a toute sa place dans la gestion de la crise économique, en tant qu'outil contracyclique et pouvant agir à la fois sur une offre atone et une demande faible - une baisse de TVA peut contribuer à contrer un risque d'augmentation de l'épargne de précaution. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Confinement, semaine 6 : les investisseurs français hésitent entre prudence et optimisme

La cinquième édition du baromètre réalisé par Chausson Finance auprès des fonds d'investissement laisse entrevoir un tiraillement entre principe de réalité et résilience. Certes, les investisseurs se montrent rassurants mais la prudence reste de mise. D'un côté, 9 fonds sur 10 se disent ouverts à de nouveaux dossiers. La France est un peu en retrait (85%) par rapport aux fonds britanniques (93%) et allemands (100%) de l'échantillon. Mais de l'autre, deux tiers (64%) des investisseurs français estiment ne pas avoir encore retrouvé leur fonctionnement business as usual. Et pour cause : 43% des investisseurs tricolores pensent que l'économie n'a pas encore atteint son point le plus bas que l'on est toujours en chute libre. Une proportion là aussi plus élevée que la moyenne (35%) qui démontre que les Frenchies sont plus pessimistes - ou attentistes ? - que leurs voisins. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness



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