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Le Daf, ce manager bienveillant

En développant des soft skills, le Daf sera plus facilement capable d'intégrer les évolutions économiques, financières et technologiques et travailler de façon plus fluide avec les autres directions. le retour d'expérience d'Emilie Céron d'IPSO.

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Le Daf, ce manager bienveillant
© Jakub Jirsk - Fotolia
Développer ses soft skills est une occasion de passer d'un mode hiérarchique à un mode collaboratif dans vos interactions avec vos interlocuteurs internes et peut être l'occasion de définir un nouveau fonctionnement à valeur ajoutée. C'est ce qu'Emilie Céron, coordinatrice administration et finance du groupe IPSO à mis en avant dans son retour d'expérience lors de la conférence organisée par Walter France en partenariat avec la DFCG.
"Ipso est une start-up qui développe un nouveau concept de cabinet médical en regroupant des médecins et des spécialistes des nouvelles technologies, explique-t-elle. Nous avons réfléchi à la manière d'automatiser et de déléguer au maximum la gestion administrative, pour que les médecins puissent réduire leur temps dédié aux tâches administratives et augmenter le temps médical auprès des patients. D'une manière plus large, en rationalisant les processus et en exploitant les possibilités de l'intelligence artificielle, nous avons réussi à proposer aux médecins un cadre de travail innovant et collaboratif qui permet de repenser le lien avec les patients pour leur offrir une médecine de qualité. A ce jour, le taux de fidélisation est très élevé". En se positionnant tout simplement dans une position d'écoute et d'ouverture, Il a ainsi été possible de mettre au jour une source d'amélioration opérationnelle avec une vraie valeur ajoutée.
La capacité à communiquer de manière pédagogique et faire preuve de souplesse a également d'autres vertus. La fidélisation par exemple. "Pour fidéliser les développeurs informatiques, qui aiment travailler à n'importe quelle heure, Ipso fonctionne par objectif, en les laissant décider eux-mêmes de la manière dont ils doivent s'organiser, fixer leurs propres dead-lines, en autorisant le télétravail. Au final, aucun départ depuis la création de l'entreprise !", souligne Emilie Céron. Par ailleurs, avec ses prestataires et partenaires externes - expert-comptable, avocat, assureur entre autres - elle a dû développer une relation de confiance pour créer une sincère relation humaine qui lui permet d'arriver à les mobiliser sur des temps très courts et intensifs pour des projets stratégiques.
A contrario, le manque de communication peut faire des dégâts. Alors qu'elle avait décidé, en concertation avec l'un des associés, d'intégrer la prime d'ancienneté des assistants médicaux dans leur salaire, ce qui devait avoir un effet positif a eu l'effet inverse. Il était tellement évident pour Emilie Céron que cette solution était beaucoup plus intéressante pour eux, qu'elle leur a présenté sans explication, sans faire preuve de "pédagogie". Résultat : au lieu de les contenter, cette proposition a généré inquiétude et stress ! A bon entendeur.

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