DossierLes clés du capital-investissement en France
3 - Le capital-innovation en vedette
44,9% : telle est la croissance des montants investis dans le capital-innovation, qui arrive en tête des investissements en 2013. Découvrez en détail l'analyse des différents types d'investissements et de leur évolution présentée dans l'étude Xerfi.
Le capital-innovation, segment le plus dynamique du capital-investissement
De 443 millions d'euros en 2012, les montants investis dans les opérations de capital-innovation (ou capital-risque) sont passés à 642 millions d'euros en 2013, affichant une croissance de 44,9%, soit la plus forte hausse des trois principaux segments du marché. Cette augmentation s'explique à la fois par un nombre plus important d'entreprises financées (+34% sur un an) et par une progression du ticket moyen (+8,2%). En cette période d'amélioration progressive des fondamentaux économiques et financiers, les acteurs sont plus disposés à prendre des risques, en investissant dans des start-up.
Poursuite de la baisse des investissements dans le capital-développement
Après une chute de près de 34% en 2012, les montants investis dans le capital-développement ont de nouveau baissé en 2013, pour tomber à 1,8 milliard d'euros, en lien avec le repli du nombre d'entreprises accompagnées. Le ticket moyen a, quant à lui, continué de progresser (+2,0%).
Ce segment avait été le moins affecté par la crise, entre 2008-2011. Les acteurs privilégiaient les investissements dans des entreprises qui avaient déjà fait leurs preuves localement et qui avaient besoins de fonds pour financer leur diversification ou leur internationalisation.
Rebond des investissements dans les transmissions-LBO
Les montants investis dans les opérations de transmissions-LBO (leverage buy out) se sont redressés en 2013 (+9,6%) sur un an, soutenus par la hausse du ticket moyen (+18%), alors que le nombre d'entreprises financées s'est replié. Activité la plus rentable et la moins risquée, le capital-transmission représente l'essentiel des montants investis dans le capital-investissement. Il s'agit en revanche d'un segment très sensible à la conjoncture, notamment en raison du poids des LBO de grande taille.