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Révisé permanent : du bottom up au "top-down"

Une piste à étudier si, et seulement si, les responsables fonctionnels peuvent faire preuve de vision.

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" Quand on entre dans un brouillard épais comme c'est le cas depuis 2008 (avec quelques éclaircies en 2010 et 2011), disposer d'un tableau de bord le plus fiable et précis possible est essentiel ", expose Bertrand Falcotet chez Valtus Transition. Pour raccourcir le temps de production des forecasts afin que ceux-ci ne soient pas obsolètes dès leur sortie, les entreprises peuvent passer d'une logique "bottom-up" à une approche "top-down". Autrement dit, plutôt que d'attendre que les données prévisionnelles remontent du terrain, ce qui prend beaucoup de temps, elles réunissent leurs principaux dirigeants autour d'une table et ceux-ci se mettent d'accord sur les objectifs. " Cela implique que les responsables fonctionnels se dévoilent, fournissent des indicateurs-clés et des valeurs cibles. Ils doivent faire preuve de vision ", analyse Frank Rapatel d'IBM Business Consulting Services.

Chez Davey Bickford, le plan industriel et commercial est revu chaque mois en présence de la dg et des différentes directions (commerciale, logistique, production, finance...). " C'est l'occasion de balayer le carnet de commandes, les évolutions de nos marchés, les réactions de nos clients. Derrière, nous mettons à jour nos prévisions commerciales, explique Esteban Fisher, le Daf. Pour que le plan industriel et commercial constitue un véritable organe et outil de décision, il faut un engagement fort de la direction. À défaut, les absences se multiplient et l'instance perd de son intérêt. La dynamique doit venir d'en haut. " L'objectif : sensibiliser tous les services à l'intérêt des prévisions, et assurer un climat de coopération suffisant pour que les informations pertinentes soient partagées.

Et vous quelle est votre pratique: bottom up ou top down?

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