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Introductions en Bourse : tendances contrastées au second trimestre

Même sans tenir compte de l'opération Facebook, les introductions en Bourse ont progressé dans le monde au second trimestre 2012. Une tendance qui reste contrastée suivant les marchés : l'Europe est à la traîne.

Publié par Florence Klein le - mis à jour à
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Introductions en Bourse : tendances contrastées au second trimestre

"Le second trimestre 2012 témoigne d’un optimisme relatif en ce qui concerne les levées de capitaux. Cependant, cet optimisme est réservé à certains marchés. L’activité reste contrariée par le manque de confiance des investisseurs et les incertitudes économiques", constate Franck Sebag, associé chez Ernst & Young, qui publie sa dernière étude trimestrielle Global IPO update.

Selon l’étude, 206 opérations ont permis de lever 41,8 milliards de dollars au second trimestre 2012, soit une augmentation de 5 % en nombre de transactions et de 141 % en capitaux levés (+49 % hors effet Facebook), par rapport au trimestre précédent.
Cependant, comparée à la même période de l’année 2011, l’activité est en recul de 46 % en nombre de transactions et de 36 % en termes de capitaux levés.

Les États-Unis et l’Amérique latine concentrent 60 % des capitaux levés. "Les États-Unis ont maintenu un niveau d’activité élevé. Le plan gouvernemental Jumpstart Our Business Startups (JOBS) Act devrait en outre aider les PME à accéder aux marchés de capitaux américains et stimuler sur le long terme les introductions en Bourse", commente Franck Sebag. En Asie, qui représente 35 % des fonds levés en Bourse au second trimestre, l’activité a connu une progression de 87 % par rapport au premier trimestre.

En revanche, le marché européen a reculé de 68 %, avec seulement 915 millions de dollars levés via 46 opérations, soit à peine 2 % des capitaux levés ce trimestre. Seul réconfort : "En dépit de la situation économique et politique, un nombre plus important de PME et ETI obtiennent des financements via les marchés, avec pour conséquence, une taille moyenne réduite par opération", indique Franck Sebag.

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