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DossierQuand la fintech révolutionne la finance

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6 - [Retour d'expérience] Parlabo mise sur une fintech pour l'affacturage

Gérer sa trésorerie et assouplir la gestion de compte client, c'est possible grâce à des solutions d'affacturage alternatives. Retour d'expérience avec Pierre Oslawski, Daf de Parlabo, qui a recours à cette offre.

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> Quelles raisons sont à l'origine de votre collaboration avec Finexkap?

Pierre Oslawski: Précédemment, nous travaillions avec une société de factoring classique, mais celle-ci était soumise à des règles de concentration, qui ne pouvait excéder 60% de l'encours global. Notre activité [la cosmétique, via de nouvelles applications à des actifs éprouvés, sous la marque Sampar, NDLR] n'étant pas linéaire, nous nous retrouvions avec de trop fortes concentrations et des problèmes de trésorerie alors que nous avions besoin de fonds pour passer nos commandes. Nous avons entendu parler de Finexkap par relation. J'ai rencontré rapidement les équipes. Leurs solutions me sont apparues rapidement comme une alternative intéressante pour financer plus facilement mon poste client et assouplir sa gestion. Je leur ai donc confié les factures françaises et ai poursuivi ma relation avec mon précédent prestataire pour les factures à l'international.

> Recourir à une fintech a-t-il répondu à vos attentes?

Oui. D'autant que si, à l'origine, Finexkap ne gérait que les factures nationales, les choses ont évolué. Dans le même temps, le seuil de concentration auprès de notre premier partenaire de factoring a été ramené à 30%. Je me suis retrouvé avec la même problématique qu'auparavant. Au même moment, la fintech a lancé son offre d'affacturage sur les créances à l'international. C'est très bien tombé! Maintenant, je poursuis cette double collaboration. Parce que je me retrouve avec des interlocuteurs dont la structure est à taille humaine, ils sont en mesure de comprendre ma problématique et de me répondre avec une grande souplesse. J'y ai trouvé ce que je ne trouvais pas chez un organisme financier de type classique.

"Des interlocuteurs dont la structure est à taille humaine, donc en mesure de comprendre ma problématique."

> Vos équipes se sont-elles facilement approprié ce nouvel outil? Quel a été son impact sur les opérationnels?

Seul mon service comptable est impacté par les relations avec ce nouveau prestataire, cela n'engendre donc pas de traitement plus lourd côté opérationnel. Mais d'un point de vue commercial, ce nouveau service nous permet de simplifier la relation client en n'ayant pas besoin de leur imposer des procédures contraignantes en matière de paiement - ce que ne comprennent pas, par exemple, nos clients américains - pour pouvoir lancer les commandes. De la même manière, un de nos clients règle via une carte American Express avec laquelle il a d'intéressantes facilités de paiement. Si nous avions dû gérer nous-même cette facture, nous tombions dans un process très fastidieux de vente en ligne. Désormais, c'est Finexkap qui gère la facture de A à Z sans que nous ayons à supporter cette complexité. Nous pouvons nous concentrer sur notre coeur de métier.

> Y a-t-il des points de vigilance spécifiques?

Faire appel à deux prestataires qui n'utilisent pas les mêmes procédures et états de compte, en matière d'affacturage, a un peu compliqué la donne lors de la mise en place des traitements comptables. Cela nous a demandé de multiplier les comptes par deux. Mais ce n'était qu'une question de rodage. Maintenant que le pli est pris, tout se passe très bien.

> Avez-vous recours à d'autres services de fintech?

Pas encore. Mais cette expérience m'a fait prendre conscience que beaucoup d'autres opportunités s'offraient à nous. Rechercher de nouveaux prestataires plus en adéquation avec nos besoins et notre taille, par exemple proposant des solutions de change, fait partie de mes objectifs pour la rentrée.

Raison sociale: Parlabo

Forme juridique: SAS

Activité: cosmétique

Création: 1984

Siège: Paris

Dirigeant: Patrick Sounigo

Daf: Pierre Oslawski

Effectif 2016: 16 salariés

CA 2014: 4 M€

>> À lire aussi: "Présent, avenir, structuration du marché: focus sur l'écosystème qui vient chambouler les banques"

Florence Leandri

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