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Pour l'AFDCC, les effets de la loi LME ne se font plus sentir

L'Association française des credit managers et conseils vient de publier sa onzième " Enquête sur les comportements de paiement des entreprises ". Les retards sont en hausse...

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Pour l'AFDCC, les effets de la loi LME ne se font plus sentir

En matière de délais de règlement (mesurés en DSO ou days sales outstanding), la dernière livraison de l'enquête permet de mettre en évidence une dérive : si 32 % des répondants constatent une réduction du DSO, le même pourcentage fait état d'une augmentation de cet indicateur. Les effets du volet délais de paiement de la loi LME de 2008 se sont donc estompés. Quant aux retards de paiement, ils sont en augmentation pour une entreprise sur deux, mais sont dans 72 % des cas inférieurs à dix jours.

Relative " bonne nouvelle " pour l'AFDCC, mais qui reste à confirmer cette année, les entreprises sont moins nombreuses que les années précédentes à constater une augmentation des délais de paiement de la part des pouvoirs publics (États et collectivités locales).

L'enquête a aussi porté sur les effets de la directive européenne sur les délais de paiement, transposée dans les droits nationaux au plus tard en mars 2013 : plus d'une entreprise sur deux a été amenée à modifier ses comportements, même si cela revient surtout à faire figurer sur les factures certaines mentions obligatoires.

Une fonction en expansion

L'enquête comportait aussi des questions plus générales, par exemple sur le périmètre de la fonction de credit manager, que 79 % des répondants voient augmenter dans les années à venir, avec notamment la conduite de projets dans le domaine de la trésorerie et du cash management.

En 2014, les priorités de ces professionnels seront:

-en premier lieu la prévention du risque clients (44 %)

-et le recouvrement des créances (37 %).

En ce qui concerne la bascule au Sepa (la question a été posée avant le report au 1er août; lire notre actualité), 66 % se disent " prêts " et 31 % font état d'un " projet en cours ".

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