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Le BFR a été réduit de 7,2 % en 2017

Le BFR a été ramené à 37 jours l'an dernier, un niveau au plus bas depuis 2008. Tout du moins dans les grandes entreprises cotées européennes, panel étudié par l'étude annuelle du cabinet REL (groupe Hackett). Sur quels leviers ont-elles joué ? Éléments de réponse.

Publié par Carine Guicheteau le - mis à jour à
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Le BFR a été réduit de 7,2 % en 2017
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Le "cycle de conversion du cash", alias le CCC, utilisé comme indicateur du BFR des entreprises, est passé de 39,8 jours en données pro forma en 2016 à 37 jours l'an dernier, selon la 20e édition de l'étude du cabinet REL (groupe Hackett) qui passe au crible les données des 1 000 premiers groupes non financiers cotés dans 19 pays européens. Soit une diminution de 7,2 % permettant d'atteindre un niveau inégalé depuis 2008. Si l'on exclut le secteur des hydrocarbures, le CCC s'établit à 39,2 jours contre 41,6 jours en 2016.

La France figure dans la moyenne européenne avec un gain de deux jours du CCC pour les 127 sociétés analysées. Les industries traditionnelles apparaissent plus performantes que les secteurs immatériels. L'industrie des boissons (- 67 %), du tabac (- 19 %), de la pâte à papier (- 26 %), et les secteurs des hydrocarbures (- 20 %) et des mines et métaux (- 15 %) affichent les améliorations les plus notables de leur BFR. Les principales contre-performances émanent de la distribution (+ 21 %), du transport maritime (+ 184 %) et de la publicité/édition (+ 26 %).

Un BFR optimisé, mais pas sur le dos de leurs fournisseurs

Cette nette amélioration du BFR est due à :

- une baisse de 5,2 % du ratio de créances clients (qui perd 2,6 jours et passe à 47,2 jours)

- une rotation plus rapide des stocks avec une réduction de 6,1 % (baisse de 3,9 jours pour atteindre 59,3 jours).

Tous les leviers à disposition pour réduire leur BFR ne sont néanmoins pas activés : les délais de paiement fournisseurs ont baissé de 4,9 % (baisse de 3,6 jours pour atteindre 69,6 jours).


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