Recherche

Compte de pénibilité : malgré le report partiel, le temps presse

Publié par le
Lecture
2 min
  • Imprimer

Avis d'expert

Antoine Aubois, associé du cabinet Akoya consulting, spécialisé en stratégie et management du capital immatériel.


Antoine Aubois, associé du cabinet Akoya consulting, spécialisé en stratégie et management du capital immatériel : " La pénibilité se paie forcément un jour ou l'autre "


Quel est le coût de la pénibilité ?

Parler du coût de la pénibilité uniquement pour les entreprises est, à mon sens, réducteur. Car le premier qui paie la pénibilité, c'est le salarié, il ne faut jamais l'oublier. Il existe aussi un coût qui incombe à la société en général, car les salariés vont développer des maladies professionnelles qui seront supportées par l'assurance maladie ou l'assurance chômage.

Et pour l'entreprise ?

En entreprise, la pénibilité va se traduire par des symptômes qui vont générer des surcoûts. Les plus évidents sont l'absentéisme, les accidents du travail et le turnover. Il faut distinguer les coûts directs (intérim, maintien de salaire...), indirects (coût de gestion administrative, perte de production...) et cachés (perte d'expérience, de qualité, coût en termes d'image...).

La direction financière de l'entreprise est donc directement concernée...

Travailler sur la pénibilité en entreprise nécessite un appui fort du management et notamment de la direction financière qui doit avoir une bonne vision des coûts générés. La pénibilité se paie forcément un jour ou l'autre. Agir sur ce terrain peut rapporter de l'argent à l'entreprise. Pour cela, il faut que la fonction financière perçoive ce travail comme un investissement et non comme une charge supplémentaire.


Selon une étude d'Alma consulting group, les entreprises sont loin d'être prêtes: consulter l'infographie

Yann Petiteaux

S'abonner
au magazine
Retour haut de page