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Avez-vous pensé à soigner votre syndrome de l'expert ?

C'est sans doute la pathologie la plus fréquente lorsqu'il s'agit de prendre la parole en public. Celle à l'origine de vos powerpoint surchargés de tableaux et de chiffres qui vous transforme le temps d'une présentation en expert chiantifique.

Publié par le | Mis à jour le BRAND VOICEQu'est-ce qu'un BRAND VOICE ?
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Avez-vous pensé à soigner votre syndrome de l'expert ?

Lorsque l'on est amené à prendre la parole en public, il y a une chose très importante à avoir en tête. Les gens qui vous écoutent ne s'intéressent pas tellement à ce que vous dites mais à ce que cela va changer pour eux ! Le problème, c'est qu'en tant qu'expert vous vous trompez souvent d'objectif en venant juste présenter des éléments complexes dans un langage complexe avec des chiffres complexes.

Chez Zepresenters, cabinet de conseil en prise de parole, nous diagnostiquons et accompagnons celles et ceux qui souhaitent faire progresser leurs idées grâce à une méthodologie basée sur la pleine confiance. Vous trouverez ainsi dans cet article notre ordonnance pour soigner votre syndrome de l'expert :

UN CACHET DE STORYTELLING PAR PRÉSENTATION

Quand vous êtes amenés à prendre la parole, que ce soit dans le cadre d'une présentation de bilans ou d'études, vous êtes souvent confronté à devoir présenter énormément de chiffres, dans des tableaux, graphiques, courbes. Et c'est à ce moment-là que le syndrome de l'expert s'active, puisque en général vous présentez tous les chiffres, ce qui rend la présentation indigeste.

Pour commencer votre cure, nous vous conseillons donc de prendre un cachet de storytelling par présentation. Votre public n'a pas besoin et n'a pas le temps d'analyser et d'essayer de comprendre tous vos chiffres. Ce qui l'intéresse, c'est ce que racontent vos chiffres, l'histoire de vos tableaux, pourquoi ont-ils été mis en place et que racontent-ils ?

Nous vous prescrivons donc de créer une structure narrative en trois temps.

1- Enjeux :

Commencez par poser le décor. Expliquez le contexte dans lequel votre projet a vu le jour, les circonstances spécifiques qui ont déclenché le besoin d'agir. Identifiez clairement la problématique ou le défi auquel vous étiez confronté.

Quelles étaient les difficultés à surmonter ? Quelles étaient les attentes des parties prenantes ? Pourquoi était-il crucial de s'attaquer à ce problème à ce moment précis ?

En décrivant ces enjeux, assurez-vous que votre audience comprenne l'importance et l'urgence du projet. Montrez comment cette problématique affectait l'organisation, les équipes, ou le marché dans lequel vous opérez.

Cela aidera votre public à saisir l'importance des actions qui ont suivi et à s'engager émotionnellement avec l'histoire que vous allez leur raconter.

2- Actions :

Une fois le contexte et la problématique clairement établis, détaillez les actions que vous avez entreprises pour y répondre.

Décrivez les stratégies mises en place, les décisions clés prises, et les ressources mobilisées.

C'est ici que vous montrez comment vous avez abordé le défi, les obstacles que vous avez rencontrés en cours de route, et comment vous les avez surmontés.

3- Conséquences :

Plutôt que de simplement énumérer des chiffres, profitez de cette partie pour raconter l'impact concret de vos actions.

Les chiffres doivent être intégrés dans une histoire cohérente qui illustre les résultats obtenus.

Expliquez comment les actions entreprises ont permis de répondre à la problématique initiale. Par exemple, au lieu de dire simplement "les ventes ont augmenté de 20%", racontez comment cette augmentation a permis de conquérir de nouveaux marchés, d'améliorer la satisfaction client, ou d'investir dans de nouvelles innovations.

UNE PRÉSENTATION LUE LE MIDI ET VUE AVANT DE SE COUCHER

Alors oui, effectivement, votre public a souvent besoin d'avoir accès à tous les chiffres, et c'est ce que l'on vous demande.

Pour remédier à cela, nous vous recommandons de scinder votre contenu en deux : d'une part, une présentation claire, concise et visuelle qui capte l'attention de votre audience et la guide à travers les points essentiels ; d'autre part, un document détaillé que vous pouvez remettre après votre intervention.

Ainsi, vous respectez les besoins d'information de votre public tout en préservant la fluidité et l'impact de votre prise de parole.

La présentation doit être pensée comme un moment de dialogue avec votre audience, une opportunité de marquer les esprits. Le document, quant à lui, peut être lu à tête reposée, offrant tous les détails nécessaires à une analyse approfondie.

TROUVER LA BONNE DOSE EN SIMPLIFIANT

Vient ensuite l'étape cruciale de la simplification. Trop souvent, les experts pensent que simplifier revient à appauvrir le contenu. Pourtant, simplifier, c'est surtout clarifier, rendre accessible. Vous n'êtes pas en train de retirer des informations cruciales, mais de les hiérarchiser pour que l'essentiel soit perçu rapidement et efficacement.

Pour trouver la bonne dose, commencez par identifier les 2 ou 3 messages clés que vous voulez que votre audience retienne. Tout ce qui n'appuie pas directement ces messages peut être allégé, voire retiré. Utilisez des analogies, des métaphores, des visuels percutants qui illustrent vos propos sans alourdir le discours.

En conclusion, le syndrome de l'expert est une pathologie courante mais curable.

En adoptant ces bonnes pratiques, vous transformerez vos présentations en outils puissants, capables non seulement de transmettre des informations, mais aussi d'engager votre audience et de faire avancer vos idées.

Alors soignez la forme autant que le fond, et vous verrez vos idées gagner en impact.

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