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Plateforme de Dématérialisation Partenaire, un rôle prépondérant

À un an de l'échéance de la bascule à la facture électronique, il devient urgent pour les entreprises de s'engager dans leur projet de mise en conformité et déterminer quel intermédiaire est le plus adapté pour échanger leurs factures et transmettre les données à l'administration fiscale.

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Plateforme de Dématérialisation Partenaire, un rôle prépondérant

PPF ou PDP, choisir des services à valeur ajoutée

Pour assurer la continuité des processus de facturation, les entreprises ont le choix entre deux services : accéder au Portail Public de Facturation (PPF) ou bien s'appuyer sur les prestations d'une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP).

Le PPF est une plateforme (de type chorus-pro) accessible gratuitement aux entreprises et proposant un service minimum pour recevoir, déposer (et saisir en ligne) ainsi que transmettre les factures dans des formats dits « du socle minimal ».

Dès juillet 2024 et à l'issue du déploiement de la réforme, plus de 4 millions d'entreprises devront s'échanger près de 2,5 milliards de factures électroniques. Pour éviter une surcharge du PPF en décentralisant les flux et s'assurer une forme d'autonomie en cas de défaillance des plateformes, l'État a décidé de déléguer une partie de ceux-ci aux PDPs.

Une PDP est un opérateur technique immatriculé par l'Etat pour une durée de trois ans renouvelables à l'issue d'un audit. Vis-à-vis d'une entreprise, la PDP agit en tant que tiers de confiance. Elle valide la conformité des factures reçues ou à émettre, envoie les factures sous format dématérialisé du fournisseur vers le client, et extraie les données des factures pour les transmettre sous forme de flux structurés (via le PPF) à l'administration fiscale.

L'ajout de cet acteur au sein du dispositif de e-invoicing offre aux entreprises une liberté de choix du prestataire de facturation. La PDP représente un « gage de sécurité » lié à immatriculation, donne la possibilité pour les entreprises de conserver une partie de leur existant (logiciels, formats et EDI) et d'échanger des factures dans des formats structurés « hors socle minimal ».

De plus, et selon l'offre de service de l'opérateur immatriculé, l'entreprise pourra bénéficier d'un ensemble de services à valeur ajoutée relatifs à la dématérialisation des factures (numérisation, création, conversion, signature, archivage...) et à la digitalisation des processus Procure to Pay ou Order to Cash (intégration, contrôles, workflows, paiements, rapprochements, pilotage...).

Faire appel à un opérateur-PDP présente donc l'avantage d'un interlocuteur unique au rôle étendu à la fois technique, commercial et tiers de confiance. Les entreprises recourent à leurs services lorsque la proposition de services du PPF ne répond pas à leurs enjeux :

  • Taille d'entreprise et nombre d'entités,
  • Gamme d'activités B2C, B2B, B2B int, B2G,
  • Volumes de factures élevés,
  • Diversité de formats/canaux, scénarios ou cas d'usage complexes,
  • Besoins spécifiques SI ou métiers, SLA...


De nombreux candidats, une démarche exigeante

Pour un opérateur candidat au statut de PDP, l'immatriculation est une démarche exigeante, longue et coûteuse. Les services d'immatriculation compétents à la DGFiP ont ouvert les candidatures en mai et il faudra à l'administration plusieurs mois avant de délivrer une immatriculation « temporaire » d'un an. Un délai pendant lequel le candidat devra obtenir un rapport d'audit de conformité concluant... et seulement à ce moment-là sera délivrée une immatriculation, qu'il faudra alors renouveler tous les 3 ans. Les premières immatriculations renouvelables ne devraient être obtenues qu'en 2024...

En attendant une liste officielle des prestataires labellisés, il est conseillé aux entreprises envisageant les services d'une PDP de bien estimer la légitimité des acteurs et leur capacité à aller au bout du processus d'immatriculation, notamment au travers de critères tels que :

  • L'historique sur le marché (expertise, ancienneté, références clients),
  • La capacité à gérer plusieurs canaux, formats et différentes volumétries,
  • Les niveaux de sécurité et de fiabilité affichés par la plateforme,
  • L'étendue des fonctionnalités et services additionnels proposés,
  • La capacité à comprendre vos besoins SI et métiers,
  • Le coût de la plateforme (calculer le ROI) et les gains potentiels,
  • Le temps de déploiement de la solution (SaaS /Cloud ou On Premise)


Tessi engagé dans la démarche d'immatriculation

Tessi est un acteur incontournable de la facture électronique qui accompagne les grandes entreprises et ETIs dans la dématérialisation de leurs factures et dans la digitalisation de leurs processus financiers. Sa solution Digital Invoice by Tessi a été conçue dès l'origine pour répondre aux attentes de la réforme (compliant by design et certifiée ISO 27 001).

Tessi est à la fois développeur, intégrateur, et hébergeur et maîtrise 100% de la chaîne de valeur de sa solution. Tessi est membre du FNFE-MPE, et de la FNTC et participe aux ateliers de la DGFiP.

Avec l'arrivée de la réforme, Tessi se positionne tout naturellement pour une immatriculation de PDP et étend ainsi les services proposés par sa solution. À cette fin, nous sommes engagés dans le dépôt de candidature avec une équipe dédiée à l'obtention du statut et l'accompagnement d'un partenaire de certification ; dernière ligne droite pour nos équipes !

Par ailleurs, et de par ses activités historiques d'externalisation des métiers (BPS), nos clients bénéficient de services à valeur ajoutés tels que l'on-boarding fournisseurs, les campagnes de remédiation, de KYS, ou encore le recouvrement à l'amiable, les services d'éditique pour les flux résiduels de factures papiers...Cette mise en conformité représente un véritable projet transverse d'efficience, n'hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans sa mise en oeuvre.


Retrouvez plus d'information sur les différences entre PPF, OD et PDP dans notre infographie.


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