Facturation électronique : les dirigeants d'ETI se disent confiants
Les patrons d'ETI se disent sereins avant le passage à la facturation électronique selon un baromètre* sur la facturation électronique dans les ETI réalisé par Grant Thornton, groupe d'audit et de conseil des ETI. Contrairement aux patrons des PME-TPE qui se montrent plus inquiets sur le sujet.
En cours de déploiement dans 67% des ETI
Le passage à la facturation électronique est déjà en cours de déploiement dans 67% des ETI. Et 28% ont déjà mené à terme le projet dans son intégralité. Pour 39%, ce dossier est en cours de déploiement du plan d'action. Enfin, 30% déclarent être en cours d'étude de faisabilité.
Grâce à leur taille et des moyens humains plus importants que les PME-TPE, 86% des ETI interrogées estiment disposer des ressources et compétences nécessaires en interne pour engager une refonte des processus en lien avec la mise en place de la facturation électronique. Cependant, 35% des patrons d'ETI envisagent de faire appel à un prestataire externe pour mener à bien cette transition notamment dans l'accompagnement numérique. Et pour 52% des patrons d'ETI, le principal frein rencontré dans la mise en oeuvre de la facturation électronique est lié à l'incertitude autour du calendrier de la réforme. Viennent ensuite la modification ou le manque d'adaptation des outils et process internes pour 36% des répondants ou encore la multiplicité des éditeurs sur ce marché est également citée par 26% des répondants, mais aussi la résistance au changement au sein de l'entreprise (24%) ou le coût de la mise en oeuvre (23%).
Mais pour rappel, un amendement au PLF 2024 vient d'être déposé pour préciser le calendrier de la facturation électronique. Si la réception sera obligatoire à compter du 1er septembre 2026 pour toutes les entreprises, l'obligation d'émission ne sera rendue obligatoire qu'au 1er septembre 2027 pour les TPE et PME.
*Enquête sur la facturation électronique dans les ETI, réalisée du 10 septembre au 6 octobre 2023 par l'Institut Opinionway auprès d'un échantillon de 100 dirigeant(e)s d'entreprises (PDG, DG, DAF, ...) dont le chiffre d'affaires est supérieur à 50 millions d'euros.
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