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Dettes ou capitaux propres : quels financements choisir ?

Dans un environnement économique incertain, l'accès au financement est devenu un objectif mais aussi un défi majeur pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Un sujet abordé dans le cadre du Cercle des DAF de Cegid en partenariat avec Daf Magazine, jeudi 8 février 2024

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Avec 57 729 procédures ouvertes en 2023, le nombre de défaillances est en augmentation de près de 36 % par rapport à 2022, selon les chiffres publiés par Altares en janvier 2024. Un taux encore très élevé après la hausse historique (+49 %) de 2022. Le seul dernier trimestre 2023 illustre encore davantage les difficultés actuelles des acteurs économiques avec 16 800 entreprises en défaut, au plus haut depuis 2012 – 2013. Plusieurs causes expliquent cette situation : la hausse des taux, un niveau d’inflation encore élevé, une consommation qui flanche, des entreprises qui peinent à rembourser le PGE créé par l’Etat, le tout combiné à une ‘permacrise’ qui dure depuis trois ans.  Des sociétés, qui évoluent sur des secteurs porteurs, ont elles aussi besoin d’argent pour réaliser de la croissance externe, investir dans la recherche et le développement. Dans ce contexte, quelles solutions les sociétés doivent-elles envisager ?

Arbitrer entre fonds propres et dettes

Pour échanger sur ce sujet brûlant, plusieurs DAF se sont réunis au Ritz, jeudi 8 février, dans le cadre du Cercle des DAF de Cegid en partenariat avec Daf Magazine. Le but de ce rendez-vous ? Animer et réunir plusieurs fois par an une communauté de directeurs financiers provenant de différents horizons afin de plancher conjointement et de travailler en intelligence collective sur un certain nombre de sujets. Chloé Giraut, ex DAF des fintech Pigment et Qonto, Gaëtan Gohin, directeur et administratif d’Everwatt, Olivier Saladin, directeur financier du groupe Sisley, Jean-Max Scalbert, DAF de Tennaxia, Raphaël Vallée, Daf de l’acteur immobilier Idec et avec la présence de Jean-Baptiste Auzou, Directeur BU Finance chez Cegid.

Pour financer leur croissance, les DAF doivent arbitrer entre fonds propres et dettes. Le financement par fonds propres représente une alternative intéressante à la dette bancaire, devenue coûteuse. L’importance des fonds propres dans le développement des entreprises est plus cruciale qu’il n’y paraît. Ces fonds, composés des apports des actionnaires et des réserves non distribuées, constituent leur socle financier et restent plus propices au financement des investissements les plus risqués ou plus incertains (innovation, prospection de nouveaux marchés….), qui peuvent impacter le potentiel de croissance de l’entreprise.

Le recours à l’endettement bancaire figure naturellement au rang des possibilités offertes aux organisations, tout comme le financement de marché. Concrètement, l’entreprise émet des titres financiers (obligations, titres de créances négociables à court ou moyen terme) qui sont souscrits par des investisseurs aux profils très différents : investisseurs institutionnels, entreprises, particuliers.

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