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Neo Sécurité reprend son souffle

L'entreprise spécialisée dans le gardiennage a retiré sa demande de cessation de paiement. Des plans de reprise sont à l'étude dont celui du Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES). Réponse avant le 30 juin.

Publié par Marie-Amélie Fenoll le - mis à jour à
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Neo Sécurité reprend son souffle

Le calme après la tempête ? Le numéro deux français du gardiennage, Neo Sécurité a retiré sa demande de cessation de paiement, déposée le 24 avril auprès du tribunal de commerce de Paris. Ce retour en arrière est permis grâce à « l'octroi par les pouvoirs publics d'un sursis dans le paiement de charges fiscales et sociales », selon l’Agence France Presse.

De plus, le président Jean-Michel Houry, a démissionné. Jean-Christophe Chwat, directeur général des opérations de Neo Security, filiale du groupe, dirigera l’entreprise jusqu’à la fin des négociations avec les repreneurs, avant le 30 juin.

Le ministère de l'Industrie a indiqué dans un communiqué avoir “engagé des discussions avec des repreneurs potentiels comme Securitas ou Fiducial, mais aussi des consortiums d'entreprises locales, et des fonds d'investissement”. Le Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES) a également présenté des propositions de reprise groupée par une partie de ses entreprises adhérentes. Réponse avant le 30 juin.

Dans une lettre ouverte adressée au nouveau président de la République, François Hollande, Michel Ferrero, président du Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES) juge le sujet de Neo Sécurité comme « un enjeu stratégique, économique, social et régalien important ».

Il qualifie la proposition de reprise de l'entreprise en faillite par un groupe de PME issues des rangs du SNES comme répondant aux trois objectifs énoncés par le président. À savoir, "favoriser la constitution d’entreprises de taille intermédiaire qui font la force de l’Allemagne et qui manquent cruellement à la France" et "appuyer les PME sans coût supplémentaire pour les finances publiques". Enfin, François Hollande dans son programme appelait à un "nouvel acte de décentralisation dans le but de renforcer le lien entre entreprises et territoires".

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