Servicisation : l'importance du daf dans la conduite du changement
Dans l'évolution de l'offre commerciale des entreprises vers un modèle qui privilégie le service au produit autrement appelée la servicisation, les daf jouent un rôle déterminant et sont acteurs du changement. Ils s'impliquent davantage dans la transformation numérique de l'entreprise.
Si 67% des clients français devraient avoir plus d'attente en matière de servicisation au cours des trois prochaines années, les daf jouent un rôle déterminant dans l'adoption de ce nouveau modèle d'entreprise basé sur les services, révèle une étude* mondiale publiée par IFS, spécialiste des solutions cloud d'entreprise. Ainsi, 21% des répondants citent le directeur financier comme un moteur de la servicisation.
Le directeur financier (cité à 21 %) est le gardien de la résilience de l'entreprise et de sa santé financière, juste après le PDG (cité par 33% de sondés). Il est notamment responsable du budget pour les investissements technologiques. Pour lui, le passage à la servicisation est essentiel pour assurer la prévisibilité des recettes, des dépenses et des coûts de tiers.
Un daf acteur du changement
D'après l'étude, 26% des directeurs financiers déclarent être à l'origine du changement au sein de l'organisation. Les raisons? Ils comprennent comment les capacités technologiques toucheront leur organisation de manière étendue et permettront d'être davantage axée sur la technologie en ce qui concerne la conception et la fourniture de produits et de services. La R&D sur les produits (34 %) et la R&D sur les services (32 %) sont deux domaines prioritaires pour les directeurs financiers lorsqu'ils envisagent des processus d'entreprise servicisé.
Pour analyser la rentabilité de la servicisation, le directeur financier se concentre sur trois éléments : une mise sur le marché plus rapide et plus rentable, la visibilité et la prévisibilité des revenus et des dépenses d'investissement. Ils permettent l'accélération de l'alignement de l'organisation entre les personnes, les processus et la technologie, afin de soutenir non seulement les processus mais aussi de fournir les informations nécessaires à l'évaluation et à l'optimisation au fur et à mesure au sein de l'entreprise, selon le communiqué de presse.
Le choix des technologies
Les daf souhaitent en priorité que la servicisation améliore les capacités de prise de décisions basées sur la connaissance (32%). C'est la raison pour laquelle l'IA est leur premier choix technologique essentiel (49%). En effet, elle permettra d'obtenir des données plus rapides, plus précises et plus nombreuses pour les choix stratégiques qui ont un impact sur le résultat net.
La technologie en tant que facteur de croissance du chiffre d'affaires est un choix judicieux sur le plan fiscal, selon le communiqué de presse d'IFS. Par exemple, l'EAM (gestion d'asset) est indispensable à la réussite de la servicisation (34%). Les actifs qui font l'objet d'une maintenance prédictive dureront plus longtemps, connaîtront moins de temps d'arrêt et entraîneront moins de dépenses. Le FSM (40%) maximise les flux de revenus rentables et permet de réaliser des économies significatives tout au long du cycle de vie des services grâce à l'optimisation de la programmation et de la planification de la main-d'oeuvre. De même, la richesse des données sur les actifs connectés qui peut être exploitée grâce à l'application de l'automatisation, du ML, de l'IoT, de la connectivité de bout en bout... sont autant d'éléments incontournables pour les directeurs financiers qui expliquent pourquoi ces derniers sont devenus de si fervents partisans de la technologie et de la servicisation.
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« La mission du daf a énormément évolué au cours de la dernière décennie, passant du reporting financier à la compréhension des enjeux, l'influence des stratégies de l'entreprise et à l'aide à la transformation. Aujourd'hui, les directeurs financiers sont des défenseurs visionnaires du changement et de la transformation numérique. Ils contribueront à renforcer la prévisibilité des recettes et des coûts. Ce Saint-Graal reste tributaire de la technologie », déclare Alex Rumble, SVP of Corporate Communications, Product Marketing, AR, &CI chez IFS.
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*Etude menée par auprès de 2 000 décideurs de haut niveau (vice-présidents et au-delà) dont 302 en France, dans les secteurs de la production, des services, des télécommunications, de l'énergie et des ressources, de la construction et de l'ingénierie, ainsi que de l'aérospatial et la défense.
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