Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 2 janvier 2023)
Cette semaine dans la presse éco-finance, les principaux changements qui attendent les entreprises en 2023, mais aussi le projet de loi sur l'industrie verte du gouvernement ou encore les défaillances d'entreprises qui s'accélèrent, le remboursement des PGE qui s'effectue sans difficulté et la structuration du travail hybride. Bonne lecture !
Bruno Le Maire veut porter une loi sur l'« industrie verte »
Le projet de loi sera articulé autour de cinq chantiers : la fiscalité (modifier ou créer des dispositifs pour "verdir" la recherche et développement, l'investissement industriel...), la réhabilitation des friches industrielles (raccourcissement des délais, simplification), le "made in France" (création d'un label "industrie verte", recours à la commande publique), l'investissement d'un epartie des 2 500 milliards d'euros d'épargne des Français vers l'industrie (avec la création d'un "livret industrie verte"), et le développement des compétences (dans le nucléaire et l'hydrogène par exemple, avec une approche plus inclusive destinée à encourager la féminisation des métiers). Compte tenu des contraintes budgétaires, le projet n'a toutefois pas l'ambition de répondre aux mesures protectionnistes américaines, qui mobilisent plusieurs centaines de milliards de dollars. 'Il n'y aura pas de big bang fiscal, prévient un membre du gouvernement. [...] la question est plutôt la bonne allocation des moyens et financements publics et la mobilisation de l'épargne." Des fonds réservés au plan France 2030 pourront être réalloués à la amrge. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Impôts : ce qui change pour les entreprises en 2023
L'année 2023 sera marquée par une nouvelle baisse des impôts de production, à hauteur de 4 milliards d'euros. Le gouvernement fait aussi un petit geste en faveur des PME et créé une niche pour les entreprises qui lancent leur filiale de réassurance. Améliorer la compétitivité des entreprises françaises reste le mantra du gouvernement. Après avoir abaissé le taux de l'impôt sur les sociétés et réduit de 10 milliards les impôts pesant sur la production, le mouvement va se poursuivre l'an prochain, avec la diminution de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). L'exécutif a par ailleurs bataillé pour éviter toute taxe sur les « superdividendes » ou « superprofits », mais les entreprises du secteur de l'énergie n'échappent pas au paiement d'une contribution exceptionnelle sur la rente dont elles bénéficient du fait de la guerre en Ukraine. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Recyclage: industriels et distributeurs sommés d'accélérer en 2023
Le bâtiment et l'automobile doivent appliquer cette année des nouveaux pans de la loi sur l'économie circulaire. Les couverts jetables sont interdits dans les fast-foods. L'idée est bien que l'économie française devienne de plus en plus «circulaire». Au 1er janvier, de nouvelles REP (responsabilité élargie du producteur) se sont mises en place dans l'automobile ou les emballages de la restauration. En outre, «nous allons assister à une montée en puissance de REP lancée l'année dernière, notamment pour les jouets, les articles de sport ou le bricolage», indique-t-on au cabinet de Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique. >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro
Les défaillances d'entreprise accélèrent en France
La remontée des défaillances d'entreprise était annoncée pour 2022. L'accélération a bien eu lieu. Selon les données de la Banque de France dévoilées en exclusivité par « Les Echos », la barre des 41.000 défauts a été franchie l'an dernier, soit une progression de 48 % par rapport 2021 où un peu moins de 27.600 avaient été comptabilisés. Dans le détail, ce sont surtout les PME et les toutes petites entreprises qui sont touchées avec quasiment deux fois plus de défaillances qu'en 2021. Tous les secteurs de l'industrie sont concernés. En 2023, les défaillances pourraient encore accélérer avec la crise énergétique et renouer avec leur niveau d'avant le Covid. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Lire aussi : Hausse des délais de paiement : la trésorerie des entreprises se maintient mais reste fragile
Seuls 4% des prêts garantis par l'Etat (PGE) rencontrent des difficultés de remboursement
4% des prêts garantis par l'Etat (PGE) rencontrent des difficultés de remboursement, principalement de la part de petites entreprises et selon, Philippe Brassac, président de la Fédération bancaire française (FBF) « à peu près 25% des montants, en capital, ont été remboursés ». Entre mars 2020 et juin 2022, près de 700.000 prêts garantis par l'Etat (PGE) ont été accordés par les banques pour un montant total dépassant 143 milliards d'euros. Ces prêts ont permis à de nombreuses entreprises de tenir le coup pendant la pandémie et de renflouer leur trésorerie à des conditions avantageuses, leur taux d'intérêt ne dépassant pas 2,5%, garantie de l'Etat comprise. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
« Le travail hybride a besoin d'être profondément structuré sinon, nous finirons tous tels des robots au sein d'entreprises qui ressembleront à des boîtes d'intérim »
Les Français se sentent moins libres, dans leur vie professionnelle, depuis l'avènement du télétravail. L'indice du baromètre de la liberté de choix Swiss Life a, en effet, reculé de manière significative : ?-16 points depuis 2020, soit 25 % en 2022. Tanguy Polet, CEO de Swiss Life France et Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza, reviennent sur l'avènement du travail à distance et la question du retour au bureau. Ils défendent le besoin de structurer les choses pour éviter une déshumanisation des entreprises. >> Lire l'interview complète sur le site Maddyness
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