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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 27 septembre 2021)

Cette semaine dans la presse éco-finance en plus des problématiques de gestion de trésorerie et autres risques de faillite s'ajoutent ceux du recrutement et de l'absentéisme pour les entreprises. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 27 septembre 2021)

PGE : un remboursement problématique pour 15 % à 25 % des entreprises

Grâce aux dispositifs d'aide d'urgence, les PME et TPE disposent d'une trésorerie abondante, qui éloigne le risque de défaillance à court terme, estime le Conseil d'analyse économique. Son étude, publiée le 29 septembre, conclut sur une note rassurante pour l'exécutif. Le risque d'une vague de défaillances est très limité à court terme. L'épidémie de Covid a toutefois créé de fortes disparités entre secteurs, entre entreprises. Les TPE ont moins souffert que les PME, ces dernières ayant eu un accès plus tardif au fonds de solidarité. Autre fait saillant : ce sont les TPE frappées par les restrictions les plus dures ou les fermetures administratives (restaurants, bars, hôtels, agences de voyages, salles de sport, arts et spectacles...) et installées hors d'Ile-de-France, qui s'en sortent le mieux sur le plan financier. Cette situation laisse supposer une " surcompensation " par les aides de l'Etat (PGE, fonds de solidarité, chômage partiel) des pertes d'activité subies. Sans surprise, la difficulté à rembourser ces emprunts est le risque majeur pointé par le rapport. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La liquidation d'Office Depot laisse 963 salariés sur le carreau

Le tribunal de commerce de Lille a prononcé mardi la liquidation judiciaire d'Office Depot France, parachevant la disparition de la société reprise partiellement par la coopérative Alkor, qui a maintenu 1/3 des effectifs. Alkor s'était engagée à reprendre 50 magasins et 460 salariés - sur 1.483 - au sein de la branche "retail" et à proposer 370 postes supplémentaires via une bourse à l'emploi avec priorité d'embauche sur deux ans. En juillet, 963 salariés d'Office Depot avaient reçu une notification de licenciement. Les anciens salariés dénoncent la responsabilité du très critiqué fonds d'investissement allemand Aurelius, qui avait racheté Office Depot France en janvier 2017, et sa gestion "calamiteuse" ayant "saboté la trésorerie" de l'entreprise. >> lire l'article complet sur le site La Tribune

66% des entreprises n'arrivent pas à recruter

Après deux mois de tassement, le climat des affaires s'est redressé en septembre, selon une récente enquête de l'Insee. Patrick Ibry, directeur général délégué de la banque Palatine, partenaire avec Challenges et le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti) d'une vaste étude trimestrielle réalisée auprès de 1.000 dirigeants de sociétés, atteste que ces dernières "disposent, pour la plupart, d'une trésorerie stable ou en amélioration, ce qui confirme leur solidité et leur capacité réputée à résister aux chocs". Mais la "solidité structurelle" que fait ressortir l'enquête Palatine-Meti-Challenges contraste avec des "difficultés conjoncturelles". Il y a la hausse du prix des matières premières et le recrutement. Selon cette étude, 66% des dirigeants d'entreprise considèrent qu'embaucher est un vrai problème. Les dirigeants d'entreprises sont confrontés à un vrai krach du recrutement. Heureusement l'Etat vient à la rescousse avec un plan à 1,4 milliard d'euros. >> Lire l'article complet sur le site Challenges

La City sur le point d'assouplir sa réglementation pour attirer davantage d'entreprises et d'investisseurs

Alors qu'elle est privée du passeport européen, la City met tout en oeuvre pour améliorer l'efficacité de ses marchés face à Paris et Amsterdam. Londres va réformer ses règles de cotation d'ici à la fin de l'année et tenter ensuite d'échapper à certaines des contraintes de la directive européenne sur les marchés d'instruments financiers. Il s'agit d'autoriser pendant les cinq premières années de cotation les actions à droit de vote multiple sur le segment " premium ", où sont cotées les plus grandes entreprises (cette possibilité existe déjà sur le segment standard). Ce changement devrait permettre d'attirer des entreprises innovantes souvent dirigées par des fondateurs qui ne veulent pas en perdre le contrôle et qui, dès lors, ont tendance à privilégier pour une première cotation Amsterdam ou Wall Street. Autre changement en cours, le niveau de flottant minimum qui doit être coté pourrait être abaissé à 15 %. Le seuil actuel, qui contraint les entreprises à introduire en Bourse au moins 25 % de leur capital, est en effet de nature à en décourager certaines. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

L'absentéisme, un impact financier à surveiller

La crise sanitaire a accéléré la progression de l'absentéisme observée depuis plusieurs années. D'après Gras Savoye Willis Towers Watson, en 2020, il représentait 5,04 % du nombre total de jours travaillés au sein des entreprises françaises, contre 4,18 % en 2019. Pour Ayming, qui a publié son baromètre à quelques jours d'intervalle, ce taux atteignait même 6,87 %, contre 5,54 % en 2019. Les conséquences financières et sur la bonne marche de l'entreprise sont très lourdes, dans une période où l'optimisation des dépenses est plus que jamais indispensable. Toutes les entreprises sont par ailleurs concernées par cette tendance à la hausse, bien que l'absentéisme demeure intrinsèquement plus élevé dans certains secteurs comme celui de la santé, des transports et de la chimie-plastique, et dans les PME. Les spécialistes estiment que 1 % d'absentéisme engendre un coût équivalent à 1 % à 2 % de la masse salariale et réduit d'environ 3 % la marge opérationnelle. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance


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