Recherche

Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 9 septembre 2019)

Cette semaine dans la sphère financière il était question de mue verte, de référentiel unique, de transformation numérique et d'écosystèmes qui bouleversent les stratégies concurrentielles traditionnelles. Bonne lecture!

Publié par le - mis à jour à
Lecture
5 min
  • Imprimer
Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 9 septembre 2019)
© luismolinero - Fotolia

Transformation numérique : l'entente entre directeurs financiers et DSI est cruciale

La collaboration étroite entre le directeur financier (DAF ou CFO) et la direction des systèmes d'information (DSI) apparaît comme une condition sine qua non pour mener à bien la transformation numérique. Or, plusieurs études récentes font état de divergences et de tensions sérieuses entre les deux fonctions. Déterminer la viabilité économique et financière de ces nouveaux business models digitaux , mesurer l'impact cross-fonctionnel de l'innovation technologique sont des défis que le directeur financier ne pourra relever qu'en collaboration étroite avec la direction des systèmes d'information. Problème : 47 % de l'échantillon des directeurs financiers indiquent que la transformation digitale a conduit à une détérioration de leurs relations avec la fonction informatique. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La Banque européenne d'investissement entame sa mue verte

Les gouverneurs de la Banque européenne d'investissement (BEI) commenceront à discuter le 10 septembre d'une politique de prêt actualisée pour cesser de financer des projets liés aux combustibles fossiles. En juillet, la BEI a publié une version préliminaire de sa proposition de politique de prêt en faveur de projets énergétiques, qui prévoit des financements supplémentaires pour les États membres moins développés, une plus grande attention aux sources d'énergies renouvelables et l'élimination progressive des combustibles fossiles d'ici à 2020. Selon le projet de révision, le prêteur ne soutiendra pas " la production en amont de pétrole ou de gaz, l'extraction du charbon, les infrastructures dédiées au charbon, au pétrole et au gaz naturel, et la production d'électricité ou de chaleur à partir de sources de combustibles fossiles ". >> Lire l'article complet sur Euractiv

Vers un référentiel unique de l'information extra-financière ?

Bruxelles pourrait mettre en place un régulateur chargé de travailler sur un référentiel unique en matière d'informations extra-financières. Mais il faudra probablement une dizaine d'années pour que ce dernier voie le jour. Avec plus de 30 référentiels, cadres ou lignes directrices, sectoriels ou généralistes, les entreprises ne savent plus où donner de la tête, aujourd'hui, en matière d'information extra-financière. Du côté des institutions françaises et européennes, on rêve aujourd'hui d'une homogénéisation des données extra-financières. Mais de fait, après la mise sur pied éventuelle d'un organisme européen, il faudra coordonner les nombreuses organisations déjà positionnées sur le sujet, puis travailler sur un référentiel unique : un ensemble de tâches qui permettent de penser que le référentiel ne verra pas le jour avant, au mieux, 2029. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La BCE relance son programme d'achats d'actifs

Pour soutenir l'activité économique en berne dans la zone euro, la Banque centrale européenne va relancer, à compter du 1er novembre et pour une durée indéterminée, son programme de rachats d'obligations à raison de 20 milliards d'euros par mois. Le taux de dépôt va lui passer à -0,50%. Cette puissante arme anti-crise, baptisée "QE" pour "Quantitative Easing", a déjà été déployée entre mars 2015 et fin 2018. Au total, 2.600 milliards d'euros ont ainsi été déversés sur les marchés. Comme attendu, la BCE a également annoncé une mesure pour compenser les effets négatifs sur les banques des taux de dépôts négatifs, qui revient à les taxer. Ainsi une partie des liquidités ne seront pas soumises aux taux négatifs. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Une brève histoire de l'Europe numérique

On connaît les grandes lignes de l'histoire de la Silicon Valley. Peut-on parler d'une histoire européenne du numérique ? Quelles en ont été les étapes ? On fait le point. L'histoire du numérique est en grande partie européenne. L'Europe a souvent été à la pointe des combats politiques décisifs pour l'avenir d'Internet. Pourtant l'Europe n'est pas une puissance numérique. Les chiffres semblent sans appel : sur les 20 sites web les plus visités au monde, aucun n'est européen ; les entreprises européennes représentent moins de 5% de la capitalisation boursière des entreprises numériques... Les efforts se concentrent sur la régulation. C'est donc sûrement autour de la promotion de valeurs et de standards défendues par les pays de l'Union européenne que celle-ci sera à même de mettre en place une stratégie numérique ambitieuse. >> Lire l'article complet sur le site Usbek & Rica

Les écosystèmes changent les règles de la concurrence

Amazon, Google, Alibaba, Tencent, WeWork... Les écosystèmes interrogent la manière dont la valeur se crée et se capte. Ce qui a changé, c'est que la plupart des entreprises à forte croissante d'aujourd'hui - d'Amazon à Google en passant par Alibaba, Tencent et WeWork - se positionnent ouvertement comme des écosystèmes, en tant que plateformes mettant en relation consommateurs, fournisseurs et producteurs de services complémentaires. Alors que la plupart des spécialistes de la stratégie cherchent d'instinct à protéger leurs actifs et à tenir la concurrence à distance, un pur orchestrateur ne verra pas d'inconvénient à s'ouvrir à la compétition et à partager sa propriété intellectuelle, du moment que son écosystème continue de croître. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

S'abonner
au magazine
Retour haut de page